Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <66>
immagine non disponibile

66
Alberto M. Ghlsalbertl
tromper, je me irompe sana doute, mais si jc m'étaia trouvé dans la position d'un aguste personnage, j aurais, je l'avoue, chcrchc davanlage à m'cn tircr avec me pro-pres ressources, car a politiqucment parler, Ics services que l'on rend Boni raremcnt déaintéressés.
XI.
N. 332. Mola-de-Gaète, le 15 Janvier 1849
(Voie de Naples et de Marseille) Monsieur le Ministre,
le Pape, dana la proclamation qu'il a, le 27 Novembre dernier, adressée, de Gaè'te, à ses sujets, ayant non seulement protesté contre l'illegali té da Ministèrc qui lui a vai t été impose dans la fatale soirée du 16 méme mois, mais aussi frappé de nulli té tous ses actes, le Corps diplomatique, dès ce moment, a nécessairement cesse tous les rap­porta, rapporta d'ailleurs de pure forme, qu'il avaìt jusquelà, et d'aprèa l'invitation méme du Souverain Pontife, entretenua avec l'administration que ce dernier avait été obligé d'accepter pour ne pas voir les marchea de son palaia se tcindre de sang, et cette poignée de braves soldats qui s'était vouée à sa défense personnelle, proba-blement massacrée sous ses yeux.
Monsieur de Bouténcff avait méme pris la ebose beaucoup plus au sérieux, et rompu d une manière eclatante avec le Ministère intrus, en quittant Rome peu après le départ du Pape pour se rendre à Naples, suivi de tout le personnel de sa Légation; soit qu'en agissant ainai notre bonorable collègue ait obéi a dea instructions spéciales et données à l'avance, soit qu'il ait été guide par un instinct de conservation en se rappelant la défaveur dans laquelle était tombe Monsieur le Comte Pozzo di Borgo pour ne pas s'ètre immédiatement éloigné de Paris après les évèncments de 1830.
* Sur est il que voilà le fait, mais du reste les Romains s'en sont peu ému, parce que leur attention était alors absorbée par le départ de leur Souverain et qu'ayant d'ailleurs peu à se louer des procédés d'une diplomatie qui, en general, les traitait avec un dédain et un mépris, que l'on ne prenait pas, selon moi, assez la peine de leur disaimuler, ila la voyaient s'éloigner sana regret, et méme saluaient son départ d'epi-tbètea peu flattenses.
En attendant, le Comte Mamiani qui, dans le principe, semblait ne pas vouloir du portefeuille des Affaires Étrangères, l'ayant nnalement accepté, se mit à noua adresser des Communications officielles comme ce Ministre aurait pu le faire en pré-sence d'un état de eboses régulier et avant la déclaration pontificale du 27 Novembre: cet cxemple a été suivi par son Buccesseur ad interim, Monseigneur Muzzarelli, visa-vis duquel le Corps diplomatique a du reste conserve la méme attitude silencieuse.
Ce sont, Monsieur le Ministre, le plus importantes de ces Communications que je viens aujourd'hui, à titre de documenta hiatoriques, piacer sous les yeux de Votre Excellencc; en joignant à leur nomenclature quclques développements lorsque je croirai que la matière l'cxige: d'autres soins plus pressante et le temps nécessaire pour les traductions ont rctardé juaqu'ici l'envoi de ce travail au Département.
N. 1. Note du 29 Novembre, au sujet dna évèncments dont Rome venait d'ètre le tbéutre; pièce qui mèrito de fixer l'attention parce qu'elle touche, selon moi, au point le pina délicat des aiFaireB romaines, c'eat-à-dire è eette ligne do démarcation a tircr entre l'autorité npirituelle et l'autorité temporelle, et ausai longtemps que cette division, fort difficile, j'en conviens, à établìr, n'aura pas été faite, en suivant la voie prudente