Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <73>
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Una fonte diplomatica, ecc. 73
Mais entretemps les choscs se calmèrcnt à Rome, le Ministèro Mamiani, qui ne vivait que de Bubterfuges, dut finalement se rette, et Monsieur Rossi prit la haute direction, des affaires, appuyé sur son incontestable talent, mais aussi avec cette na­ture dédaigneuse et ce mépris sur les lèvres qui lui ont suscité tant d'ennemis, et d'implacables ennemis.
Alors arriva' en quali té d'Arabassadeur Monsieur Martinez de la Rosa, qui pro-bablement renouvela, pour tous les cas éventuels, les offres déjà faites, et assurément ne parla pas le langage de la moderation.
Les deux chambres, qui avaient été prorogées an 15 de Novembre, s'ouvrirent; Monsieur Rossi tomba vietarne d'un làche assassinai, et le poignard qui venait de le trapper fumait encore, que déjà l'ambassadeur d'Espagne se précipitait au Quirinal, et que loin d'y donner le seul conseil convenable dans ce moment supreme, celai de composer à l'instant méme une nouvelle administration, en y appelant les hommes les pina avancés de l'opinion libérale, il y xemit sur le tapis la question du départ, et conseilla la résistance.
Sur est-il que le soir méme de cette fatale journée, et lorsque le Corps diploma* ti que était réuni. autonr du Pape, Sa Sainteté, sous le sceau du plus grand secret, mani­festa dejà son intention de gagner un port de mer pour s'y embarquer; que Monsieur Martinez de la Rosa appuya fortement cette détermination et que Monsieur l'Am-bassadeur de Franca, amai que le Ministre de Bavière se prononcèrent dans le méme sens.
Qnant à moi, et quoique ne l'approuvant pas, parce que, j'entrevoyais déjà, bien qu*alors confusement, les tristes conséquences qui allaient en résulter, moina peut ctre dans le présent que dans l'avenir, je crns toutefois, ne représentant pas une conr catbolique, devoir me renfermer dans un silence rcspectueux, mais assez significati cependant pour quiconque savait un peu lire dans les regards.
An fond, étaientce bien les intérèts religicux que mes honorables collègues cberchaient à servir dans cette grave conjoncture? Pour mon compte je ne sanrais trop l'admettre, mais en revanche je vois très clairement le but politique que se proposait l'Espagne; celui de la France au profit de l'élection du general Cavaignac, et infin celui de la Bavière au profit de PAutriche, en frappant au ccenr la cause de l'indépendance xtalienne.
Actuellement si nous envisageons les resultata pratiques de la résolution du 24 Novembre, résolution qui occuperà dans l'bistoire de la papauté una page bien serieuse, nous trouverons que l'Espagne, sana avoir jusqu'ici obtenu un succès complet, a cependant réussi en partie à remplir son objet; que la Bavière peut se féliciter d'un triomphe que rien n'cst encore venu troubler; que la France a été bien dùment mystt fiée et que le Boi de NapleB, qui se trouvait toutà-fait en debors de la combinaison, doit an simple retard d'un bateau-à-vaponr, d'en recueillk aujourd'hui le fruit le plus immédiat, puisque roaintenant son parti exalté ne peut plus faire croire aux popula-tions qu'il y a rupture ouverte entra lui et le Pape et que celui-cì blàme l'attitude que ce Souverain a prise vis-a-vis du pays, depuis les évèncment qui ont cnaanglanté les ruea de sa capitale an mois de Jnin dernier.
Mais je rcprends mon rérìt. Q tiarantc-huii bouree après nos tristes journées des 16 et 17 Novembre, un courrier extraordinoire portai t da l'Ambassade d'Espagne pour Madrid, munì aussi de dépBchc pour le Capitarne generai de la Catalogne, afin qne celm-ci envoyàt de suite un batoau-à-vapeur à Gaeta, avec Pinstruction au Capitaine de l'y mettre à la disposi tion de Monsieur Martinez de la Rosa; bateau qui