Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <80>
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Alberto M. Ghisalberti
Lea pièces ci-jointcs, savoir: un décret de l'assemblée constituantc romaine, rcn-du dans la nuit du 9 courant, portant la déchéanee de fait et de droit de la papauté de son pouvoir temporel* et auquel je joins l'cxtrait traduction de la lettre que ni'a écrite 3VI. Magrini en me tranamettant ce trop important document, prouveront à Votre Excellence que la crainte en question n'a malheureusemcnt pas tarde à se transformer en douloureuse reali té.J)
Que va-t-il maintenant arriver en présence d'une complication surpassant toutes les autrcs par sa gravite? C'est-là une de ces questiona vitales qu'il est bien plus facile de poser que de résoudre; aussi n'en ai-je pas la prétention, me bornant seulement, pour le moment, à désirer, dans l'intére t et de l'Immani té et de la verìtable liberté, que sa solution n'entraine pas cette conflagration generale qui, depuis bien des mois déjà, est entrée dans mes previsione cornine terme des difficultés italiennes.
Votre Excellence remarquera aussi que ce décret de déchéanee a été signé par Monsieur Galletti, en sa quante de président de l'Assemblée; e'est en effet sur cet ancien Ministre, aujourd'hui commandant en chef de la gendarmerie, que les suffra-ges de la majorité sont tombés; tandis que l'avocat Armellini, dont on croyait l'élec-tion assurée, n a obtenu que trente-quatre voix, contre cent, données à son compé­ti teur.
xvm.
N 340. MoIo-de-Gaete, le 14 Février 1849
(Voie de Marseille). Monsieur le Ministre,
H y a environ un mois, lorsque la Comte Martini, successeur du marquis Pareto, alors ministre de Sardaigne près du SaintSiège, traversa Rome pour se rendre ici, et y déployer son caractère diplomatique, comme on savait que ce jeune négociateur, car il compte à peine trente ans, avait été, par sa cour, munì d'une proposition de médiation, le parti modéré, dont les rangs s'étaient à cette epoque beaucoup renfor-cés, et qui sentait que le moment suprème était venu de faire un dernier effort auprès d'un auguste personnage pour l'amener sur le terrain de la conciliation, chargea non seulement Monsieur Martini de lettrcs très-pressantes, mais le pria aussi d'en appnyer le contenu de ses observations et de ses instances, d'autant que les unes comme les autrea rentraient dans l'esprit de la commission speciale dont l'avait honoré Bon souverain.
D'abord le nouvcl envoyé piémontais,que son origine lombarde et sa part active dans le mouvement italien rendaient suspect, eut beaucoup de peine à se faire accep-iter dans mon voisinage, et peut-ètre me me s'y serait-il vu décliné sans l'energie déployée dans cette circonstance par le cabinet de Turin.
Lui-mème, entrainé par cette ardeur bien pardonnable, d'ailleura, dans un jeune borrirne, voulait tout de suite rompre et reprendre le cheinin du Piémont, mais alors
1) Del Decreto fondamentale del 9 febbraio e accluso l'originale a stampa con la trad. frane. Tradotta è anche la lettera del Magrini del 9 febbraio. E unita al fascicolo una lettera del Lightenvelt del 13 febbraio in accompagnamento del testo olandese e della traduzione francese (acclusi negli originali a stampa) del discorso di re Guglielmo II per la inaugurazione degli Stati Generali.