Rassegna storica del Risorgimento

Una fonte diplomatica, ecc. 81
m étant permis de lui fairc entendrc toutea le conacquenccs d'une résolution priac amsi ab irato, il determina n demander de nouvelles instructiona à sou gouvernemcnt et fiualement Ics difficultés s'aplanirent: ilfutrccu, mais ni sa médiation, ni Ica pro-positions du parti modéré ne trouvèrent a Gaetc un accueil favorable: elles vinrcnt y échouer, commme Ics autrcs tcntatives de transaction devant l'idée fermement arrètée d'une intervention étrangère, hors de laquelle onne voyaitpas de salut poasible.
Pour régler la question du présent, je crois en effet que cctte intervention rem-plira sans peine son objet, surtout si l'on ne tarde pas trop à y reoourir; mais en zevanche l'on me permettra d'élever quelques doutes sur son infaillibilité pour régler celle de l'evenir de la papauté temporelle.
En attendant, le parti modéré se voyant ainsi éconduit, se découragea, et se repliant sur lui-méme, se rallia plus on moina au gouvernement de fait, dans un intérèt, facile à comprendre, de conervation personnelle.
C'est ainsi que, renforcé par ceux-là mèmes qui jusqu'alors s'étaient moutrés ses adversaires, et que subissant peut-ètre une contrainte morale à la vue de poi-gnards à demi tirés de leurs fourreaux, ce gouvernement marche en avant, et si hien que nous voici aujourd'hui en présence d'une république, de la glorieuse république romaine: misérable parodie, création éphémère, qui n'èxciteraicnt (sic) en veri té que le rire du mépris, si cette résurrection intempestive de l'antique reine du monde ne devait pas entrainer il sa suite des conséquences dont l'humanité aura probablement à gémir.
Comme le mouvement était parti de la Toscane,, et que tout était dispose dans ce pay s pour en opérer un scmblable, dès qu'on y serait sorti de l'isolement qui le para-lisait. Il a eu en effet lieu à Florence, et le grand-due fuyant ses États, à bord d'un bateau-à-vapeur anglais, doit se trouver aujourd'hui à Malte.*)
Que vatil maintenant se passer a Gènes, où depuis longtemps les esprits sont dans un état de surexcitation, et qui renferment encore tant d'élémentsrépublicains? Je ne seraia pas surpris que là aussi la vieillc république, secouant son linceul, ne sortii du tombeau; et cependant cette ville à qui est-elle redevable de sa prospe­ri té actuelle, du développement de son commerce, de la protectàon qu'il recoit sur toutes les mers, si ce n'est au Piémont? Mais il parait que souvent la reconnais-sance devient pour les peuples comme pour les individua un fardeau dont ila ne cherchent que l'occasion de se débarasser.
Monsieur Mazzini, qui se trouvait en Stùsse, arrivo, diton, en Italie pour assister au triomphe de sa cause et en assurer la durée; tandìs qu'aux yeux des hom-mea raisonnables, des hommes pratìques et qui travaillaient aincèrement à l'affran-chissement de leur pays, ce triomphe, mais c'est tout simplement le deuil anticipé de la véritable liberté itali enne, et l'ajournement indènni de son indépendence.
Votre Excellence trouvera ci-joint, en originai et traducfcton, la note circulaire aux fonnes brèves et tranchantes, par laquelle,le Ministre des affaires étrangères du gouvernement de Rome, annonce aux difiércntea légations que l'Assemblée Nationale a conforme dans ses attributions l'ancien Ministèrc aveo le mème titre de Commùuion provlsoirc de Gouvernenwit, et qui en mSrnè temps leur communique le décret de dé-chéance; décret que j'ai déja, Monsieur le Ministre, porte Votre connaiasance.2)
i) Questo brano e il poscritto delia lettera erano già stati pubblicati in A. M. GBISALBERTI, Giuseppe Montanèlli e la Costumate, Firenze [1947], p. 313. '/i È la circolare del MuzzareUi del 9 febbraio.