Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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1948
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Una fonte diplomatica, ecc. 83
Nous fùmes alors congédiés et nous étant rendus dans une autro pièce da mcmc palaie, l*on y dressa, pour satisfaire au désir exprimé par Sa Sainteté.rcspècedepro-ccs-vcrbal dont j'anuexe également une copie a cette dépéche et au bas duquel chaque membro présent du Corps diplomatique apposa sa signature; enfìn, notre doyen, Mon-sieur le Due d'Harcourt, fut chargé d'en déposcrl'originai entre les maina du Cardinal Antonella *)
Maintenant, et peut-ètre encore aujourd'hui nous allons recevoir de la ménie Eminence une note circulaire dans laquelle, après un récit snednet des derniers évènements de Rome, elle demande, an nom du Saint-Pére, Pintervention axmée de l'Autriche, de l'Espagne, de la France et de Naples, excluant tout-à-fait le Piémont de cet appel, c'est àdire le seul Gouvernement qui alt encore en Italie un peu de popularité.
XX.
N 342. Molo-de-Gaète, le 24 Février 1849.
Monsieur le Ministre,
En vous transmettant le 16 du courant, et avec ma dépéche n 341, la protesta-tion du Souverain Pontife contre son acte de déchéance, et l'établissement de la République Romaine, je faisais aussi connaitre à Votre Excellence que le Corps diplomatique allait, peut-étre encore dans la méme journée, recevoir une notecirculaire du Cardinal, Pro-Secrétaire-d'Etat, ayant pour principal objet de demander, au nom du Saint-Pére, l'mtervention armée de l'Autriche, de l'Espagne, de la France et de Naples, afin de le rétablir dans l'exercice de sa souvexaineté temporelle; et aux autres puissances avec lesquelles le Saint-Siège entretient des rapports, de concourir par leur appni mora! au succès d'une entreprise que les intérèts de la reli-gion catholique (on peut toutefois les comprendre d'une autre manière), la dignité et l'indépendance de son chef rendaient désormais d'une imperieuse nécessité.
Quant à cette nécessité, je suis d'accord avec l'auteur de la note, que malheureu-sement elle exìste aujourd'liui, et qu'il est méme urgent d'y poturvoir, aussitòt que possible, afin de prevenir les excès, les actes de violence et les mesures arbitraires aux-quels ne vont pas manquer de se livrer, ou plutòt se livrent déjà, les hommes exal-tés et sana frein qui sont actuellement au pouvoir dans les États Romains; mais en méme tcxnps qu'il me soit permis d'ajouter que cette triste nécessité, qui après tout n'est qu'nn autre mal dont r a venir porterà probablement la peine, on i'a voulue, en repoussant systématiquement toutes Ics tentatives de conciliation, et en refusant la médiatìon de la Sardaigne que le parti modéré, se réveillant enfin au bruit du mal qui se préparait, déclarait vouloir soutenir avec energie.
Mais pourquoi, m*objeetera~t-on, cette préférence dannéc à l'intervention sur une transaction? Par la raison, il m'est pénible de le dire, qu'avec la première I'on espère pouvoir faire bon marche du St.at.ut fondamenta! et donner un libre cours à tous ces ressenthnents personnels qui sont au fond des cesura, peu importe la couleur ou la forme de l'habit; tandia qu'avec la seconde, la première condìtion posée par le parti moderé pour prète? son concours, était celle de maintenir les concessions faites
J) Il verbale fu firmato da quattordici rappresentanti.