Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <84>
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Alberto M. Ghisolberti
au moia de Mars dcrnier, et sauf quelques cxccptions, de ne rechercher pcrsonnc pour sa conduitc politiquc.
Je suppose bien que la aagcsse et la prudence des pnissances intervcnantes ne permettront pas, nième pour l'honncur de' leurs armcs, qu'elles servcnt d'appui à une réaction corame elle est comprise dans raon voisinagc, mais l'idée en esiste si bien que, sachant combien un auguste personnage est peu fait, par la bonté de son cocur, pour ordonner des mesures de rigueur, et combien ce méme cceur est accessibile à toutes les infortunes, quelle qu'en soit l'origine, on voudrait, une fois Rome occupée par les forces étrangères, l'en tenir longtemps éloigné pour n'etre pas contrarie par sa présence dans le développemcnt du pian réactionnaire que la camarilla s'est propose de poursuivre, et dont on ne lui a probablcment laissé entrevoir que les dispositions les moins acerbes, afin qu'il ne se refusat pas a le sanctionner.
En attendante voici, Monsieur le Ministre, le note en question, accompagnée de sa traduction, travail qui m'a donne quelque peine et dont je ne suis pas méme per­suade d'avoir beureuscment vaincu toutes les difficultés, à cause de l'obscurité qui règne dans certaines parties du texte originai.J)
Cette note, bien que portant la date du 18, m'a seulement été remise le 20, ainsi qu'a ceux de mes collègues qui ont. corame moi, fixé leur demeure à Molo-de-Gaète.
Dans la méme journée, le Ministre de Sardaignc, Comte Martini, a fait partir pour Gènes le bateau-à-vapeur que son Gouvernement avait mis lei à sa disposition, ayant à son bord un courrier de cabinet chargé de se renare immédiatement Turin avec la communication dont il s'agit.
Monsieur Martini pense que son messager pourra étre de retour le 26, on au plus tard le 27, muni des instructions qu'il a demandées, et qui auront probablcment pour résultat pratique une protestation contre l'intervcntion. en admettant toutefois une exception à l'égard de la France, qu'il importe tant au Piémont de ménager, puisque dans sa situation difficile c'est la seule puissance sur laquclle il puisse encore un peu compter.
J'ai cru, Monsieur le Ministre, devoir me borner, en répondant au Cardinal An-tonelli, à un simple accuse de reception; mais pentèrre, et cu égard l'importance de sa communication, Votre Excellence jugera-t-EIle nécessaire de m'adresser à ce sujet une dépéche dont je puisse donner lecture à Son Éminence et raèrae au Saint-Pére, ne contenant d'ailleurs que l'expression renouvelée des vocux que le Roi, notre anguste Sonverain, forme pour le rétablissement de son autorité légitime et le retour de l'ordre dans ses États. 2)
') La nota, acclusa nel testo e nella trad. frane, è riprodotta parzialmente in SPADA, op. cit, voi Ìli, pp. 237-238 e in FÀBINI, op. cit., voi. HI, pp. 252-253.
2) La lettera del de Liedekerke all'Antonelli è del 24 febbraio. U Lightenvelt adesiva alla richiesta e così scrivevo al de Liedekerke il 12 marzo: Monsieur le Comtc, j'ai eu l'honneur de recevoir Votre dépéche du 24 février dcrnier N. 342, ainsi que la note circulaire qui s'y tronvait jointc du Cardinal pro-Secrétaire d'EtàI., ayant pour principal objet de demando r uu nom du Saint Pére l'intervention de l'Autriche, de FEspagne, de là Franeé et de, Napìes, afin do le rétablir dans l*xerei<:e de Sa Souve-raineté tcmporellc, et aux antres pnissances avec lesqueOes le Saint Siège entretient des rapporto, de coneourir par leur appai murai au succés de cette cntrepnso.
Ayant mis cette communication importante sous Ics yeux. du Roi, notre Auguste Souverain, Sa Majesté m'a chargé, Monsieur le Comte, dèi ìfòus autoriser à esprimer