Rassegna storica del Risorgimento
BALCANI ; 1848-1849 ; SARDEGNA (REGNO DI)
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154 Guido Quazza
ou pax intérmediaire à la nation hougcoise, trouvera tona les cocurs ouverts, toutcs les sympathies palpitantes, et la délibératìon d'une heure gagnerait a l'Italie sana verser nne gouttc de sang, nne grande bataiue, j'ose le dire, la guerre, on dea millions ri les négotiatlons avaient déjà commencées; elle gagnerait à la Hongrie méme 1 amitié d'une grande et noble nation et l'affermissement de son avenir .
Si imponeva quindi con estrema urgenza secondo lo Spleny un passo piemontese in Ungheria;
C'est ici, que je crois le moment opportun de vous faire l'observation, mon-sieur le comte, que si votre gonvernement entrerait danB les idées que j'ai l'honneur de vous exposer, il ne devrait pas perdre un seul jour pour les mettre en exécution le courant rapide des événements, vous le savez, change infiniment et toujours les situations et cornine la diète s'onvre déjà le 2 juillet, nne démarebe xetardée pourrait trouver des déciaions prises.
Cbargé par les hommes qui professent les opimons et nourrissentles espérances que j'ai éxprimfies dansleprécédent, d'étudier Ics dispositions des peuples italìens et de nouer des rapporta, si je les trouvais favorables, ai-je besoìn de dire comment jc les ai trouvé. Est-ce-que le programme polilique du comte Mamiani, est-ce-que ses Communications aux autres gonvernements italìens sur ce sujet, est-ce-que les dispositions de ces gonvernements mémes et le langage du peuple entier ne parie pas assez haut? .
Ogni trattativa doveva tuttavia essere impostata e condotta con accorgimento date le difficoltà di entrare in Ungheria 'e di porsi in relazione diretta col primo ministro Luigi Battiany. Perciò lo Spleny, mentre esprimeva le sue fondate speranze di successo, dava consigli sul modo di raggiungere i risultati auspicati e si offriva personalmente per l'impresa :
ce Vous m'excuserez, monsieur le comte, de vous avoir donne tant de détails sur la situation de la Hongrie, avant d'arriver au sujet méme qui doit étre exposée; mais c'est précisémeut cette situation avec toutes ses nuances, c'est la tcndance des esprits, le peu de confiance que l'Autriche inspire à ma nation, la baine profonde qu'on lui porte et le désir de se piacer fortement, pas avec, mais à coté de lui qui rendent si palpablc, si snre la réussite du projet, en démontrant clairement que méme l'opposi tion du gouvernementactuel (qui du reste n'est pas suppose) ne mettrait pas un obstacle à une issue heureuse. La nation parlerà elle mSme.
Reste donc a examiner les moyens d'exécution et les modali i:és de la mission mème, Quant auxpropositions à faire àia Hongrie, qui mettraient le plus enévidence les grands avantages qua l'Italie lui offre, je me rapporte à ce qa j'ai dit à l'entrée de cet exposé. Pour la révocation immediate de toutes les troupes bongroises du thétre de la guerre, pour un vote de sympathie et de solidari té exprimé hautement par la diète, elle offrirait des traités avantageux de commerce, elle assnrerait un sécours militaire, la guerre lini e en cas do besoin etc. etc, sana vouloir m'arroger de préciser les conditions à stipuler, je n'ai que prononcé mon avis sur le chemin à suivre; la sagesse de votre gouveruement, monsieur le comte, saura les modifìer selon ses inten-tions et ses vncs poli tiques. Quant a la mission méme, voilà l'opinion que j'ai acquiae après avoir murement rfiflcchi jsnr les circostanccs. Une mission, une ambassade directe exposerait dans Ics con{onctnres aetnelles l'envoyé à des dangers innombrobles paroe qua pour entrer cn Hongrie il devrait passer enles états encore autrichiens, en la Croa-tie. Les papier qu'il porterait pourraient le compromettre et le menacer; pour éviter