Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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Una fonte diplomatica, ecc. 191
Je crois raéme bien faire en communiquant ici à Votre Exccllcnce l'extrait d'une lettre que m'écrivait, au sujet da développement de nos relations commcrciales avec les Etats de l'Eglise, notre Consul à Civitavecchia, Monsieur le Chcvalier Aiata, qui dans ce but, déploye d'ailleurs un zèle sussi louable qu'éclairé.
Voici maintenant cet extrait.
Je me Matte que notre commerce direct avec les Pays-Bas va successivement prendre plus de consistance, parce que les négociants de Rome ayant actuellement apprécié les avantages qu'ils en retirent, ne retourneront certainement plus, comme c'était auparavant le cas, s'approvisionner eri denrées colonialcs dans les places inter-médiaires, mais tous voudront les tircr directement soit d'Amsterdam, soit de Rotterdam. Je sais qu'un de ces négociants, en compagnie d'un des nótres, se dispose à faire un voyage en Hollande, afin de pouvoir sur les lieux mèmes cntrer en relation avec des xnaisons néerlandaisea, mieux connaitre les usages du commerce des Pays-Bas et arri ver ainsi à des rapports plus étendus entro les deux États.
En terminant ce rapport, j'annonce ausai avec plaisir à Votre Excellence que, pendant le mois de Février dernier, il est arrivé à Civitavecchia deux bàtiments marebands, venant directement d'Amsterdam, avec une cargaison de sucre raffiné, destinée à des maisons de Rome, quoique, au mois de Novembre, ce port en eùt déjà recuj quatre, dont trois sous paviUon national, et le quatrième sous pavillon russe.
Le traité que j'ai eu l'honneur de conclure avec le Gouvernement Napolitain commence également à porter ses fruits, et j'espèrc que le bénéfice va maintenant s'en étendre à la Sicile, puisque les différends de cetre ile avec Naples sont à la veille d'ètre réglés par les bons offices de l'Angleterre et de la France; pas précisément cepcn-dant comme l'entcndait la première de ces deux puissances qui aurait voulu consti-tuer la Sicile de manière à lui xendre son protectorat indispensable. *)
XXVI.
N 348. Molo-de-Gaete, le 13 Mara 1849.
(Bateau-poste, voie de Marseillc). Monsieur le Ministre,
Malgré l'attitude bostile prisc par le Corps diplomatique vis-à-vis du Gouvernement actuel de Rome, et le silence dédaigneux avec lequel il répond aux Communications de son Ministre des Affaires Etrangères, cclui-ci, sans se décourager, ni se déconcerter, et tout comme si nous étions sur le pied des mcillcures relations, continue à nous adresser tantot des notes, tantdt des circulaires; et c'est ainsi que Votre Excellence trouvera ci-joiute,'en originai et traduction, celle que j'ai reu dernièrement par l'intcrmédiairc du chancclicr de notre Legation. Mais comme par suite de l'usagc nou-vean'que le Ministère Romain a introduit dans ses rapports avec les agents étrangers, la plupart"*des piècea leur destination sont en méme temps insércs dans le journal officici, il est probable que si ccllc-ci a xecu en France les honnours de la traduction, elle parvicndra, Monsieur le Ministre, a Votre connaissance avant cette dépèchc: ne pouvant plus, par des znolifa que j'ai indiqués aillcurs, me servir de la poste ordinaire pour l'expédition de ma correspondoncei et devant la conficr a des bateux-à-vapour, il en résulte dea retards qui parfois òtent, soit aux nouvefles, soit aux documenta que je pois oa dois transmettre a Votre Excellence, le mèrito de la nouveauté.
1) Allegati; copia delle circolari Rusconi del 26 febbraio e trad. delle stesse.