Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <192>
immagine non disponibile

192
Alberto M. Ghisalberti
Du tèste, et quant à la picce dont il s'agit, elle a polir objet eaacnticl de réfutcr les calomnies c*eét au moins aitisi que Monsièur Rusconi les caroctérisc que l'on ne cesse de répandrc pour incriminer aux yeux de l'Europe le revolution romainc.
En parcourant ce factum, Votre Excellcnce rémarquera qu'on y touche à peinc aux déplorables journées des 15 et 16 Novembre; que par conséquent l'assassinat de Monsièur Rossi y est entièrement passe* soni silence; et qu'on le termine en invoquant, cornine un titre de gioire, une recommandation à la réconnais9ance de* la posterité, l'oeuvre d'avoir renversé la domination temporclle des Papes!!
Eh, Messieurs lèi démolisseurs, ne portez pas la tète si haute, ne voùa faites pas si glorieux pour avoir renversé ce qui tenàit si peu; et ce que malheureusement personne ne s est leve pour défendre; pas mème un de cés princes romains, devant cependant aux bienfaits de la papauté tóut ce qu'ils sont encore aujourd'hui; Iéur intéret particulier, à défaut d'un plus noble scntimerit, ne leur en faisait-il d'ailléiirs pas un devoir ? Pourquoi donc alors ne l'ont-ils pas rempli? Par une raison fort-triste à dire, corame l'est souvent la verité, c'est qu'à peu d'exceptions près, tous avaient peur; et que si la peur est l'cndroit de tout le monde une inauvaise conseillère, elle porte dans certaines àmes un tei trouble, qu'elle les rend alors iricapablés de l'action, mème la plus simple.
Mais... je n'exhumerai pas davantagc des souvenirs que je voudrais pouvoir effacer de ma mémoire et je répéterai que si détruire est facile, puisque c'est le fait d'une violence dont ebacun, suivant la mesure de ses moyens, est capable, réédifier voilà l'oeuvre Vraiment mal-aisée et laboricuse; et cela doit étre ainsi, car depuis bientòt anatre mois que le Pape, cédant à des conseils dont je ne discute plus le mérite en présence de resultata accomplis, s'est éloigné de ses Etats sans que l'on alt pu encore tomber d'accord sur les moyens de le rétablir dans l'excrcicc de son autorité temporclle; à moins que la haute diplomatie n'ait jugé à propos d'en faire un mystère à celle du second ordre.
En attendant chaque jour emporte à Rome une pièce du vieil édificc de l'aduli-niatration clericale; les plaies financières s'y creusent d'une manière cfFrayante, et il est a craindre, pour peu que ce fatai interrègne se prolonge encore quelque temps, que quand le Souverain Pontife sera enfin rcstitué a son siège, ni lui* ni les siens, ne sauront plus où mettre la main.
Je place également sous les yeux de Votre Excellcnce des extra its-traduction de mes dernières lettre de Rome; ces extraits m'ayant pam de nature à mériter son atterition. Vf
XXVII.
N. 349. Molo-dc-Gaete, le 22 Mara 1849
(Bateau-postc, voie de Marseille) Monsièur le Ministre,
Quoiqnc aucunc determina tion positive, au moins S ma connoissance, n'ait encore été prisc ici au sujet d'une intcrVention artnée dans les États Pontificaux, il parait cependant que nous touchoris au moment ou des conférences sur cotte grave
') Allegati: traduzione francese della nota del Rusconi del 3 marzo; il num. 54, dell'8 marzo, del Contemporaneo; estratti-traduzione delle lettere del Magrini dell' 8 e 10 marzo.