Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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Una fonte diplomatica, ecc. 195
m avait paro de nature à mériter l'attention de notre départemeut, et je me disposala a Ies Lui transmettre, lorsque survinrent les fatales journées des 15 et 16 Novembre; Ies triste preoccupations dont elles furent suivies et mon départ pour Gaete m'ayant empeché de donncr suite à cette intention, elle demeura ainsi à l'état de projet.
Cependant l'autre jour, en m'occupai!f. de classer quelques papiers de la Léga non, un de ces documcnts m'étant retozobé sous la main, et bien qu'iln'ait plus aujour-d bui le meritò de l'actualité, je croia néanmoins devoirle piacer sous Iesyeux de Votre Excellence, à cause de l'intérét tout particulier qui s'y rattache, puisque c*est le der-nier article politique qui soit Borti de la piume de Monsieur Rossi; article dans lequel on retrouve 1 empreìnte de sa haute raison, mèlée à nn pcu de cette ironie, dont cet homme-d'Etat avait malheureusement tant de peine à se défendre et qui lui a, cornine je croia l'avoir déjà dit ailleurs, suscité un si grand nombre d'ennemis.
Quant à l'orìgine de cet article, elle est bien simple, et je la tiens de la boucbe méme de Monsieur Rossi.
Un journal de Turin, qui passait alors pour recevoir ses inspirations du Minia* tère, s'était perinis de mettre sur le compte du Gouvernement Romani les retarda qu'éprouvaient les négociations relatives à l'établissement de cette Iigue italienne dont le Pape actuel avait cependant pria l'initiatìve, et dont il n'avait jamais cesse de vou-loir sincèrement la conclusion régulière; tandis quo le Piémont, lui, ne rèvait qu'à son agrandissement et à la formation du royaume de la Haute-Italie, se bornait à dire: Décrétons en termea généraux une confédération; cnvoyez-moi des bommes et de l'argent; et puis plus tard nous conviendrons des lois organiques de notre asao-ciation.
Cest alors quc Monsieur Rosai, blessé par cette injuste accusation de la feuille piémontaise, et qui peutètre, car sa nature itaUenne ne s'était paa modifiée sous l'empreinte de ses nationalités suisse et francaiac, avait encore sur le cceur l*accneil glacial qu'il avait recu à Turin, en venant à Rome y déployer le caractère de Ministre, prit la piume et écrivit, à-peu-près d'un seul jet, l'article que Votre Excellence trou-vera cijoint.
Je me soia attaché en le traduisant à reproduire ausai fidèlement que possible la pensée de son illustre autcur, de calai qui, onze jours après, succombait sous le poignard d'un sicairc, dont le fanatismo politique avait arme le bras.
Et puisque j'ai été ramené à parler de ce douloureux événement et de ses consé-quences, je croia également bien faire, en tranamettant pour les archives de notre dépaxtement la traduction que j'avais ausai faite dans le temps, d'une relation des diiTerent.es épisodes qui se sont succédés dans la jonrnéc du 16 Novembre; relation écrite par le doctcur Sterbini, ce fougneux tribun, l'un des principaux auteurs de la revolution romaine, et qui ce jour-là aurtout a déployé tonte l'activité que le genie da mal et celai de la destruction peovent inspirer.
Ce aera un document historique que pourront consulter, camme point de compa-raison, ceux qai scront, par la suite, autorisés à interroger ces archives, soit pour y chercher des éléments propres à écrire l'histoirc, soit une instruction pratique avant d'entrer dans la carrière active.1)
I) Allegate la tradazione francese dell'artìcolo del Rosai (Cassetta di Ronzo. o. 226, del 4 novembre 1848) e quella della relazione Sterbini.