Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <196>
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196 Alberto M. Ghialberti
XXX.
N. 353. Ìfolo-de-Gaète, le H Avpl 1849
(Batcau-poste, voic de Marseille). Monsieur le Ministre.
Les événements tout à la fois pi grave et si dccisifs, survcnus coup sor coup dans la Haute Italie, et dont il est méme probable que Votxe Exccllencc aura cu connais-tance avant nous ici, ayant momentanément arrété la marche des courricrs vcnant d'AUcraagne et de France, mes dernières nouvelles de La Haye remontent au 26 du noia passe.
Vous comprendrez facilement, Monsieur le Ministre, qu'eu présence de tout l'intéret quo nos douloureuses circonstanccs sont venues, d'une manière, hélas, si imprévne, attacher à ces nouvelles, combien j'en ressens plus vivement le privation, et combien ceUe-ci ajonte à des préoccupations que le raisonneinent ne justific pas, mais que dans l'isoleinent, et surtout l'eloignement, il est souvent impuissant à com-battre.
Dans eette disposition d'esprit Votre Excellence concevra également que mon attention a est peu appliquée à ce qui se passait dans mon voisinage, et au fond je croia pouvoir Lui assurer qu'on y vit toujouxs de la raème vie dont on y a malheureu-sement vécu jusqu'à présente c'està-dire au joux le jour, se livranf, cpmme dans Ics temps les plus prospcrcs, à de petites menées sourdes, à d'étroites combinaisons réaction-naires, et attendant uniquement du dehors nne solution qu'on a pourtant eu tant d occasiona de poser honorablement soi-méme et par conséquent sans compromettre Favenir. Car si je ne disconviens pas du morite et méme de l'emcacité du procède de. Vintavention arméie, applique au présent, il est cependant de ceux qui portent aveo eux les germes de nouvelles tempètea. Sana remonter bieu haut dans rhistoixe, celle contemporaine n*en fournit-elle pas dea pzeuves suffisantcs? Ce sont méme là de ces vérités si bien établies qu'elles en sont presque devenues des lieux communs, qu on ne saurait en quelque sorte mÉconnaitre sans ètere anime de cct esprit de vertige qui, en tant d'endroits, semble aujourd'hui diriger les affaires humaines. pU En attendanti nous voila entrée dans la période des conférences et des protocoles, et le souvenir amer de ce que les unes et les antres nous ont va]u n'est guère propre à rassurer dans mon voisinage sur le benèfico que l'on en pourra retirer. Heureusement qu'ici le coté spirùuel de la question et la force des choses prévaudrout sur les volontés contraires, cornine sur la diversité des vues politiques, et que, pour ne pas ètre traduit au ban de la catholicité, puiaqu'il s'agit d'un interet qui, à jnste ti tre, la preoccupo tonte entière, l'on se hatera dvantage de formuler une décision: toutefois je ne croia paa Jqu'aucune mesuxe coercitive soit definì ti veni ent arrétéc, ni surtout mise a exécution avant que le resultai des nouvelles électiona fransaises ne soit cp.nnu, et que le Gou vernemen t de la Republique n'y ait puisé une force qui lui manque cani-plètement aujourd'hui pour agir au dehors uvee quelque energie.
Assurément lo pouvoir renversé au 24 Février n'avait, pax scs continuellòs terr giversations, tantot pxotcgeant, tanto t s'nttaquant aux liberarne, conserve, au-dola des Alpes, qu'nne bien falble influence; eélui aetnei, au moine pour le moment, n'en a pas du tout; car lei princes, eux, a'cn méficnt, et ses coreligionnaircs en politique c'est-à-dixe les xépublicaina, le halasent raortcllcment.
Mais pone en revenir aux coufc'rences, les quatte puissances* dont le Saint-Siègc a cru devoir réclamex l'intezvention, y sont représeutéea par IBUXB ministxes ovclinaixcs,