Rassegna storica del Risorgimento

Una fonte diplomatica, ecc. 197
et le pape par son pro-secrfitaire-d*JÉtat; aeulemcnt la Franco a voulu y avoir un second plénipotcntiaire, dans la personne du comic de Rayneval, son envoyé a Naples, jeune diplomate de beauconp de talent, d'une instruction très-variCe, mais qui est bien loin de sentir ausai baut que feu son pére, dont je m'bonorerai toujours d'avoir 6té l'ami, la dignité et la consideration de son pays.
Ces Messieurs sont eonvenus d'obscrver le plus grand mystère sur leurs délibé-rations, mais cornine dans le genre rien n'est durable, nous finirons toujours bien par en savoir quelque cbose, et mème, si tnes informations ne manqucnt pas d'exactitude, l'Espagne et Naples auraient déjà déclarfi que, quant à présent, elles se voyaient dans l'impossibilité de venir en aide au saint-père; la premiere, par un motif qui n'ctonnera personne, c'està-dire, fante d'argent; la seconde, cause de BCS embarras intéricurs et de sa question de Sicile, qu'ellc doit maintenant résoudrc par la force des armes. *) Vous trouvercz ci-joint, Monsieur le Ministre, quelqnes cxtraits-traduction de la correspondance de M. Magrini, ainsi que la copie à-peu-prcs enlière d'une lettre d'un autre de mes correspondants de Rome, et dans laquelle la situation de ccttc ville me paraìt assez fidelement représentéc.2)
Postscriptum. - Les premiers bullctins du corps d'opération, sous les ordres dn lieutenant general Filangieri, employé contre les Siciliens, sont très-satisfaisants; je ne dirai pas trèa-glorieux, car il y a peu de gioire, me paraìt-il, à combattre Bea propres concitoyens, ni mème grand mérite a triompber de bantles indisciplinées et mal dirigées.
Catane, Syracuse, et d'autres petitcs villcs seraient donc déjà au pouvoir des troupes royales, et quant à Palermo, siègc de l'insurrection, et où par conséquent il faut s'attendre à une resistance plus énergiqne, l'on ne songerait pas, dit-on, à s'en emparer de vive force, mais à la soumettre à une espèce de blocus qui bientòt l'oblige-rait à capitnler.
Ces nouvelles ont été accucillies avec une grande faveur daus mon voisinage, et en efFet, la question Sicilienne une fois videe, le Gouvernement Napolilain devient plus libre de ses mouvemcnts, et rien alors ne l'empéche de faire agir dans l'intérèt du pape les vingt-cìnq mille bommcs écbelounés le long de la frontière pontificale. Ainsi attaquée au nord par les Autrichiens, an midi par les soldats du roi Ferdi­nand, et dans le centre par les Frangais, la dernière beure de la Répnblique Romaine aura bientòt sonné, car toutes ses belliqneuses déclamations ne la sauveront pas; il faut autre cbose pour former de bone soldats et surtout des chefs capables de les guider au combat.
La restauration du grand-due de Toscane, cornine fai t matèrici, presenterà eneore' moins de diffìcultés, et si Son Allesse Royale a vai t su deployer un peu plus d'energie à San-Stefano, elle serait aujourd'bui tranquillenient dans son magnifique palaia Pitti, considérant tout à son aiac les agitations de ses voisins: je m'en suis mème dans ce gens franchement expliquC avec ses ministres et ila ont dù convenir quo j'avais raiaon. **)
i) Yed. in CAPOGBASSI, op. cit., pp. 101-112, i verbali delle prime due sedute della Conferenza di Gaeta (30 marzo, 14 aprile).
-Ti Annessi; estratti-traduzione delle lettere del Magrini del 26", 31 marzo, 5 9, 11 aprile; estratto della lettera di altro corrispondente del 26 marzo.
3) Quest'ultimo brano è già stato dato (per errore di stampa con la data dell'a­gosto) in A. M. GBisALBEim, Giuseppe Montanelli, ecc. eie, p. 315.
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