Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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1948
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Una fonie diplomatica, ecc. 199
Le mouvcrucnt républicain de Gène, et qu'on a vait, j'ai au moina tout lieo de le suppoaer, exoité et aoudoyé de Florence ou de Livourne, ayant été heurenaement compiline par le general La Marmora, homme d'energie et d'action, il étaìt facile de prévoir quc l'on ne tarderait pas sur un point ou sur un autre de la Toscano ou dea États de l'Église en tenter un de réaction dans le sena du rétablissemeut de l'autori lo légitime, et effectivement ce mouvement a eu lieu prcsqu'en mérac temps à Florence, et dans la province Torneine d*Ascoli, baignée par l'Adria tique et touchant aux frontières napolitaines.
Nous n'avons pas encore, au aujet de ce qui a'est passe dans ladite province, dea détails bien précis; ce qu'il y a seulement de positif c'est que les insurgés, au nombre, dit-on, de sept ou huit 'mille liommcs, ont de suite reclame l'appui des forccB napoli* taines stationnées aux confina, et que la conférence qui Biège dans mon voiainage y a immédiatement donne son conaentement. *)
. Quant à Florence, la contro-revolution en faveur du grand-due y a été complète et n'y a, il faut s'en féb'citer, couté que fort peu de Bang, par la raison que de part et d'autre l'on ne se aent aucune inclination pour en venir séricuaement aux maina.
Une députation est actuellement attendue ici, ayant pour objet de veni r respcc tueu-sement engager le granddue à retonrner dans ses Etats; et si eette foia l'on sait agir avec un peu d'energie et qu'on ne cède pas encore à des conseils pusillanimes ou intéres-Bés, je croia que la question pourra facilement se résoudre sana compromettre l'avenir; c'eat-là, me paraìt-il, l'essentiel; mais encore une fois, il faut avoir une votante a soi, et surtout savoir riaquer quclquc chose: d'ausai belles provinces que la Toscane, et ce petit joyau, qu'on appello le duché de Lucquea, en valent bien, me aemble-t-il, la peine. 2)
Votre Excellence trouvera cijoint l'extraittraduction de la dernière lettre qui m'eat parvenue de Rome.3)
Postscriptum. Les Palermitaina, qui avaient juré, pour ainai dire à la face de l'Europe, de s'ensevelir sous les ruines de leur ville, et qui avaient repoussé de toute la bauteur de leur prétendu patriotisme les condictions cependant fortlargcs et fort raisonnablea que Messieura Tempie et de Rayneval étaient venua leur proposer au nom du Boi, effrayés aujourd'hui, a ce qu'il parait, par la défaite complète dea leurs à Catane, se montrent actuellement disposta à les accepter, et une nouvelle déraarebe dans ce sena a été faite prèa de Sa Majesté par l'amiral Baudin et Monsieur de Rayneval; mais le Boi a répondu, et avec beaucoup de raison, que s'il se décidait faire quclquc chose en faveur dea Siciliens, il voulait au moins se réserver le ménte de l'initiative, et ne paa avoir eu l'air de céder à une intervention quclconque.
Voilà encore une expérience de plua pour apprendre à l'Italie que ce par li bruyant qui se prétend cependant ótre exclusivement le parti national, n'a su après tout quc compromettre ses intéréts; et que pour assurer son indépendance il lui faut dea hommes d'action, des hornmea animés de convinctions politiqucs aincèrea, et non de miaérabicB rhéteura, guidés par des ambitiona plua misérables encore.
II parait, d'après de nouveaux rapporta, que les premiere avaient beaucoup exagéré le mouvement réactionnairc de la province d'Ascoli, et que pour lo moment il se réduiratt a une prise d'armeB faite seulement par cinq ou eix conta bommea..
i) Verbale della terza seduta (15 aprile), in CAPOOIIASSI, op. cit., pp. 113-114. i) Allegati: estratti - traduzione della lettera del Magrini del 16 aprile. 3) Questo brano, con la data errata del 14, è stato giù pubblicato in A. M> GHI-SALBEHTi, Giuseppi Montanelli, ecc., cit., pp. 315-316,