Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <202>
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Alberto M. Ghisalberti
que la bornie foi condonine ou qui, trompant des prévisions établics ur dea renscigne-ment.8 inexacts, produisent un resultat tont contraile à cclui qu'on a'en était promis et de là un dépit mal dissimulò.
C'est ainsi que, lorsqu'on reclamait par la note du 18 Févricr dernicr l'appui collectif et arme de l'Autriche, do la France, de l'Espagne et de Naplcs, le mèmc cour-rier qui portait cet office à Ollmiìtz, étnit aussi chargé d'une demande speciale et très-ptessante pour obtenir l'action immediate et isolée des troupcs impérialcs; tonjours en vuc de pouvoir, avec leur seule intcrvention, faire bon marche de ce statut fonda-mental, chargé aujourd'hui de toutes les molédictions du sacre collège.
Mais il parai t que le prince de Sch warzetnberg, ayant lui-méme trouvé le procède trop déloyal pour s'y aasocier, l'afait connaitre à Paris et que l'on n'a pas été inédio-crement embarrassé dans mon voisinage quand il a falla subir à ce snjet les justes reproches de Monsicur d'Harcourt.
Cependant, et rualgré le pcu de snecèa de cet te première combinaison, l'on ne s'est pas découragé, et l'on est revena à la chargé d'une autre manière. Se croyant donc positivement assùré de l'impuissance où se trouvait la France, à cause de acs embarras intérieurs, de porter son action au dehors, tandia que l'on avait l'air ici d'attendre patiemment que son gouvernement se fùt assez fortifié pour avoir plus de liberté dans ses mouvements, l'on chargeait le nonce Fornari de mettre pour ainsi dire le cabinet frangala en demeure d'agir sana délai, parce que la réponse negative sur laquclle l'on comptait de sa part, devenait alora la justification d'un recours im-médiat à l'Autriche et de son intervention isolée pour le rétablissement de 1 autorité pontificale; rétablissement, et c'était d'avance chose bicn convenne, auquel cette pnisaance n'attacherait aucune condition dans l'intérèt du maintien des institutions dont le renversement, soit en les attaquant ouvertement, soit en lea minant sourde-ment, doit en effet ètre le bnt de sa politique en Italie.
NOUB verrona maintenant si la France, malgré l'initiative qu'elle vient de prendre avec tant d'éclat pour arriver à un résultat entièrement oppose, y parviendra. Il est permis d'en douter, d'aprèa le langage, empreint de f aiblcsse et d'irréaolution, que j'en-tends tenir anse deux agents diplomatiques, ses représentants ici, et qui en couséquence est loin d'annoncer une de ces déterminationa fermement arrétéea, corame en savent prendre les Anglais, et dont ensnite l'on poursuit l'exécution à travera toua les obstacles.
Ainsi la France rfipublicaine n'aurait cnvoyé ses soldats sur Ica rivages romains que pour y violer l'articlo 5 de sa constitution, cu y assistant et méme en y aidant à la restauration da pouvoir absolu, tout corame ce fut le cas à l'epoque de la fameuse expédition d'Ancóne?! Il est difficile de le croire, et encorc moins d'admettre, ainsi que je l'ai dit dans mon dernicr rapport, que le cabinet de Monsicur Odilon-Barrot voulùt assumer devant l'opinion pobliqae la reaponsabilité d'une tello situatiou: et cependant, je le rcpete, à la tournure que semblent prendre les choses, et a t'indóci-aion qui se manifeste dans le langage dea deux plnipotenliaires franais, il poorrait donc fort-bicn arriver qu'une démarche fai te dans le but avou6 de maintenir en Italie Tinfluence frangalse et les insti tu tiona constitutionncllcs, ne servi L au contraire qu'à donner le coup de gruce à cette influence, en no aachant paa prendre une attìtude assez ferme pour préscrver ces mèmea inatitutionB du aort qu'on leur réaerve, et que je croia bica arrètè" entro Ics troia conta de Rome, Naplea et Vienne.
Enfin c*BBt-là, et sur tout un ce qui touche le dernier point, une queatìon d'avenir, dont la solution poorrait mme bicn devenir fatalo au principe monarchiqae en Italie.