Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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Una fonte diplomatica, ecc. 207
soient exactes, a era devoir protostcr contre cotte obstinn don et lui renvoyer Ja responsabilità de tontes Ica conséquences qui allaient en dériver.])
En résumé, Monsieur le Ministre, si le préscnt est aJHigeant, Pa venir s'offre sous un aspcct plus sombre encore; car rétablir la papauté temporelle, eomme on s'y dispose sui des débris teinte do sang, sur des ruines fumantes, ce n'est plus, je le crains, fairc de sa durée qu'une question do teutps.
Ayant été ce matin méme à Gaéte pour avoir Pbonneur d'y remettre à Sa Sain-teté, qui, dans cotte circonstance, a daigné me donner des preuves réitéréea de sa haute bienveillance, me s nouvelles lettres de créance, le caldina] Antonelli m'a assuré que les Autrichiens étaient déjà entrés en Toscane, et qu'ils allaient ausai pénetrer dans les légations pour y occuper Bologne et Ancóne: ainsi voilà, gràce aux coupables utopies des Républicains, leurs désordres et leur licencc; gre ce à PapaUiic du parti modéré, et aux fautes, je regrette de le dire, de ses gouvernants légidmes, la pauvre Italie centrale envahie de tontes parts par des troupes étrangères; dénouement d'au-tant plus triste qu'elle s'était vuc si près de saluer le jour qui allait fixer son indépen-dance. *)
XXXVI.
N 363. Molo-de-GaStc, le 14 Mai 1849.
(Bateau-poste, voie de Marseille). Monsieur le Ministre,
Nos Communications avec Rome continuant toujours à ótre interrompues, les nouvelles que nous pouvons recevoir de cotte capitale n'ont dono aucun caractère authentique, et il faut s'eri felici ter, car sana cela elles seraient vraiment déplorables.
II paraitrait donc, en admettant l'exactitudc de ecs nouvelles ou bruits, que le general Avezzana (Ministre aetuel de la guerre), devenu Pànie du parti exalté et qui s'est arrogò un pouvoir dictatorial, ferait promener partout l'oeuvre d'une destruc-tion vraiment barbare, pour ajoùtcr, ditil, aux moyens de défense de la ville, ou débarasser ses approches de tout ce qui pourrait en facilitcr l'attaquc. C'cst ainsi que les pins séculaircs des villa Borghese et Pamphily, tant admirés par les étrangers, auraient été abattus et employés a la construction de formidablcs baxricades; que l'on aurait fait sauter par la mine, ou detrait ù coups de canon, toutes les habitations où Penncmi ponvait se loger et de là inquiéter les assiégés: enfin, quo les environs de Rome, dans le rayon d'une dcnii-lieue, présentaient Paspect d'un véritable théatre de désolation, tout comme si un nouveau Guiscard avec ses Normands les cut foulés, ne laissant plus derrière lui que ruines et cendres.
L'on prétend ausai que les palaia Borghese et Boria auraient été dépòuillés de lenr riche et curienx mobilier, sous le prétexte, inventé à plaisir, que ces deux princes, si pen faits, comme tona nous en avons été malheureusemcnt les témoins, pour supporter le poids d'une épèe marchoicnt contre la république dans les ranga de l'arméc napoli-tainè.
0 II 3 maggio il d'Harcourt e il de Rayncval avevano presentato all'An tonelli. una nota per precisare il vero scopo della spedizione francese: ved, in CAPOCLASSI, op. cit., pp. 127130; ivi anche la breve, elusivo risposta ddPAnconcili, del 4 maggio, pp. 131-132.
aJ Accluso estratto-traduzione della lettera dell'Arata da Civitavecchia, 7 maggio.