Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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1948
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209
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Una fonte diplomatica, ecc. 209
En parcourant ccs extraits, voua pourrez, Monsieur le Ministre, surtout vous convaincre gn'il est difficile de plus s'éloigner de la vérité, je devrais peut-ctre dire: de l'insulter davantage, que ne l'a fait Monsieur le general Oudinot, dans son second rapport au ministre de la guerre, portant la date du 4 courant, et dont ce der-nier a donne counaissancc à l'Assemblée Nationalc dans sa séance du 10, En effet, assimilar la jouznée du 30 Avril dans laquellc la suffisance francasse et la légè-rete avec laquelle de braves soldats se sont vus ce jour-là engagés, ont recu une si sevère lecon, à l'une des plus brillant.es actions auxquelles Ics troupes francaises aient pris part depuis le temps où l'on faisait cncore en France de grandes choses, passe vraiment tonte mesure; ansai en sommesnous demeurés ici confondus, et les plénipotentiaires francais surtout ne savent corament s'y prendre pour justifire un langage si effrontement mcnsonger.
Ce n'est pourtant là encoro qu'uu de leurs moindres soncis, car l'arrivée de Monsieur de Lesseps, en quali té de commissaire extraordinaire, venant ainsi amoindirr Ieur action, sinon la paralyser complètement; comma la résistance ebaque jour plus opiniàtre qa'ils rencontrent dans mon voisinage pour y obtenir quelque conces-sion aux idées consti tutionnclles, leur en donnent de bien plus sérieux ancore; à tclle enseigne que l'un d'eux, Monsieur de Rayneval, me disait Mer: la questura, mon eber comte, est maintenant si surebargée de complications que je vous avoue n'y plus rien comprendre, et que je laisse à des plus babiles que moi, on au cours naturai des événements, le soin de la débrouiller.
En attendant, ce Monsieur de Lesseps est, à ce qu'il paraìt, entré en pour-parlers avec le gouvernement intrus de Rome, et lui aurait, à ce que l'on ajoute cncore, pose un terme, après l'cxpiration duquel, ai ses propositions n'étaient pas acceptées, les bostilités recommenceraient, et seraicnt cette fois poussées avec vigueur, puisque le general Oudinot dispose maintenant d'environ vingt mille bommes et d'un matériel d'artillerie considérable.
Actuellement si l'on admet que, pour évi ter l'cffusion du sang et la prolongation d'une lutte trop inégale pour ètre à la Iongue soutenue, la République Romaine consente à trattar, il est probable qu'une des condìtions sur laquellc on la verrà le plus insister, c'est celle du maintien des ina ti tu tions constitutionnelles sous la garantie de la France, garantie que le ministère francais lui-méme doit vouloir pour mettre sa responsabili té à couvert.
Mais alors qu'arrivera-t-il quand il s'agirà de faire sanctionner cet acte par le pape, lui qui a déclaré ne vouloir prendre aucun engagement et rentier à Rome avec la pièni tu de de son pouvoir absolu?
Je confesse aussi mon impuissanca pour répondre à cette questìon, mais le cas échéant, je ne serais pas urpria de voir un auguste personnage protester à son tour contre l'intervention francaise.
Les debuta dn corps expéditiònnaire napolitani n'ont guère été plus beureux que ceux du general Oudinot, puisque, malgr6 quràze mille hommes, panni lesquels on compte trois ou anatre xégimcnts de cavalerie parfaitemènt bien montés, et une nombreuse artillcrle, H a eì.e* tcnu en éebec par la seule ICgion Garibaldi, forte à pei ne de denx mille soldats, et n'ayant pour s'écluircr quo emanante chevaux.
Meme à en crollo des peraonnes qui viennent d'arrivet ici, soisics d'une tcrreur panique, causée par le nom seni de ce chef de bando, les Napolitains, après avoir abandonné leur position d'Albano (cinq licuea de Rome), seraient en pleine retrai te, et viendralent se rCformer an dclà de leurs fronUcrcs, dont m se borneraient