Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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Alberto M. Ghisalberti
désormaia à défendre l'accès, si le terrible condottiere pouasait l'audace jusqu'à vouloir les franchi*.
D'autrea prétendent que le corps napolitain se retixe, parco .que, ne pouvant, au besoin, pas comptcr sur Tappili des Francais, il ne s'est, livré à ses proprea moyens de défense, plus assez cru en sùrelé sur le territoire romain.
Du reste, le fàcheux de l'affaire n'cst pas précisémcnt cette retraite, qui ne cban-gera en rien ou du xnoins peu de cboses au fond de la question, mais bien cette cir-constance que le plus anguste pcrsonnnge de l'Etat se trouve précisément à la tète d*une expédition qui, sana lutte sérieuse, et sans que par conséquent le sort dea arnica lui ait été entièrement contraire, a l'air de céder le terrain à un audacieux aventurier, contee lequel n'aurait jamaia dù, en bonne pratìque, se mesurer qu'un chef de gendarmerie.
Il parait ausai que le memo auguste personnage, pour faire mieux briHer ses talenta militaires, n'a voulu s'entourer que de vieux généraux, dont la prudence a depuis longtempa reou une qualificati on que je m'abatiens de reproduire ici, poni ne pas blesaer les loia de cette hospitalité qui m'est accordée sur le sol napolitain.
Je place enfin sous les yeux de Votre Excellcnce, en originai et traduetion, une dernière note qui m*eat parvenne du ministère romain, mais qui ceperidant a'adreaae plus particulièrement aux puissances catholiques.1)
xxxvra.
N 365. Molo-de-Gaète, le 23 Mai 1849,
(Bateau-poste, voie de Maraeille). Monsieur le Ministre,
Tous les doutea que nous aviona pu, jusqu'ici, conserver sur la déterminationprise par le chef supreme du corps expéditionnaire napolitain, sont maintenant levés; caz, dans le moment où je trace ces lignea, trois régiments de cavalerie, ayant l'air assez fatigués de hi marche rapide qu'on vient de leur faire exécuter, tout cornine si un ennemi vicfcorieux cherchait à les envelopper, ainai qu'un train considérable d'artil-lerie, défilent sous mes fenStrea et rentrent dans Pintèrienx,
Toute l'infanterie doit également, à l'heure qu'il est, avoir déjà rapasse la frontière et sera, diton, xépartie en trois campa, que des poates reheront entr'eux, et qui seroiit chargés de veQIer à ce que l'ennemi, et cet ennemi c'est toujours l'audacieux Garibaldi,, ne s*aventure pas sur le territoire napolitain, ou du moins a'il essayait de le faire, qu'il ait bientòt lieu de se xepentir de sa témérité.
Le pxétexte que l'on continue à mettre en avant pour colorer, sinon juatificr, cette retraite exécatée avee une precipita tion et un désordre qui la fait resaembler a tonte antxc chose, c'est d'abord le défaut d'entente avec le general Oudinot, et cnauite la crainte que les frontièrcs napolitaines se trouvant entièrement dégarnics, sur-tout dans la partie dea Abruzzo, Ica Républicains Romania n'en proli tassent pour y
*) Lettera d'accompagno del Rusconi (8 moggio), in originale e trod., della trad. delle note del 7 maggio dello stesso alle Potenze cattoliche; n. 335 della Pallade, dell'8 maggio; estratti-traduzione della lettere del Magrini 29 e 30 aprile, 1 maggio, 2, 3, 4,5, 6, 7, 8,9,1D; Supplemento al u. 131 dell'I 1 maggio 1849 del giornale francese