Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <213>
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Una fonte diplomatica, ecc. 213
as9ez cnibarassé, et qui, en uttcndant qu'on sache où les employcr, vont pteudre pori* tìon aux poirtes de Gaè'te.
Quel quo soit d'ailleurs l'avantage qne l'on puisse rctirer de ces nouveaux auxi-liaires, il ne balanceta certes jamais tout le mal qu'ont fait dans mon voisinagc les discours enflammés de Monsieur Martinez de la Rosa, ainsi qne ceux de Monsieur le due de Rivas, ambassadeur d'Espagne à Naples, répudiant ce doetrines constitution-nelles pour lesquclles l'un et l'autrc avaient cependant soufFert quinze ans d'exii et oubliant qu'ìls reprèscntent un pays, où, si ce n'est pour le foud, du moins pour la forme, il existe encore une constitution. *)
XL.
N. 367. Molo-de-Gaèle, le dimanche 3 Juin 1849.
(Bateau-poste, voie de Marseille). Monsieur le Ministre,
Ce matin mème, vere six heures, il est arrivé ici de Civitavecchia un bateau-à-va-penr ranc.ais, porteur de la nouvelle, dont il faut à coup sur grandement se féliciter, qu'une dépèche télégraphique, expediée, si je suis bien informe, de Paris le 29, c'est-à-dire le lendemain de l'arrivée dans cette capitale de Monsieur de la Tour-d'Auvergne, avait apporté à Monsieur de Lesseps l'ordre de son rappel, et que cet agent, dont l'on ne sait en verité comment trop qnalifier les faits et gestes diplomatiques, s'était, le 31* emharqué sur le Descartes pour retourner en France.
L'on ajoute que par la mème dépèche le gouvernemeut enjoignait au general Oudinot de poursuivre ses opérations militaires, et d'attaquer vigoureusement Rome, si une dentière somma tìon ne suffisait pas pour lui en ouvrir pacifiquement les portes.
U paralt, du reste, que ce chef, après avoir, ainsi que Monsieur d'Harcourt et do Rayneval, protesté contre les propositìons de Monsieur de Lesseps, n'avait pas cru devoir attendre cette dernière injonction pour contìnuer l'investìssement de la ville, et que déjà il avait, par une de ses divisionB, fait occuper le mont MariuB, ne se doutant pas que ses défenseurs l'avaient abandonné, et dont cette division a pu dès-lors s'ém-parer sans coup ferir.2)
De ce point culminant le general Oudinot domine tout Rome à petite portée de canon, et o'est probablemcnt là où il va faire étabUr ses pièces de siège, comme déjà les y placèrent en 1798 les Francois sous les ordres de Berthier, et à peine commen-cèrent-elles à jouer qua les Romains capitulèrent.
Le moment d'ailleurs est d'autant plus f avorable pour cette attaque, ou du moins pour en fonnuler la mena ce, quo huit mille hommes environ ont été détachés de la. ganrison de Rome et envoyés au sccours d'AncOue, assiégée par les Autrichicus (le bruii, courait mème hier à Gaete que eette ville s'était déjà rendue), et que le general
') Allegati: traduzione francese del decreto dell'Assemblea del 19 maggio, il progetto Lesseps e la nota d'accompagnamento dello stesso del 19 maggio ; estratti-trad. delle lettere del Magrini deil'll, 12,13,14,15,16,17,18,19, 20 maggio.
z) Ved. in proposito il verbale dell'ottava seduta (29 maggio) della Conferenza di Gaeta, in CAVOGBABBÌ, op. cit pp. 143-145.
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