Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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Alberto M. Ghisalberti
Garibaldi, avec cinq autres mille hommes, se trouve encorc sur lea frontières da royaume de Naplcs, y faisant pour son propre compte la guerre de partiaan. Or les troupes dont se composent ces deus corps expéditionnaires sont sans coutredit les plus agucrries de toutes celles réunies dans la capitale pour sa défense.
Il sé peut donc fort-bien que, favoriséo par certe circonstancc, la simple mcnace d'un sérieux bombardement suffise au general Oudinot pour arrivcr ses fina, ou, au plus, que la rcsistance qu'on lai opposera ne soit que de courte durée, et n'occasionne amai pas de gronda dommages.
A part de la question generale d'humanité, j'en aerai, Monsieur le Ministre, pour nion compte personnel d'uutant plus charme, que le palaia de notre légation, se trou-vant préciacment cn face da mont Marias, aurait probablement beaucoup à soiiffrir, ai la latte prcnait ce caractère désespéré que voudraient bicn lui attxibuer le triumvir Mazzini et ses adhérents.
Quoi qu'il cn soit, je ne fermerai mon paquet qu'au dcrnicr moment, dans l'esporr que je ponrrai peut-ètre encore vous annoncer que Rome a fait sa soumission, ou a dù céder aux efforts victorieux dea troupea francaises.
J'aì finalemeut l'honneur de transmettre ci joint à Votre Exccllence dea extraits-traduction da journal de M. Magrini jusqu'au 25 Mai; la traduction de le réponse da gouverneur d'Ancone à la sommation du general antrichien, baron Wimpfen; ainsi que celle d'une nouvcllc proclamation du triumvirat, dépassant toutes les autres par la violence de son exaltation: ausai fant-il le considérer cornine l'oeuvre nnique de l'homme qui a pour long-temps compromis la cause de l'Indépendance Italienne, de Monsieur Mazzini.
Postscriptum, Du 4 Jitin au matin. D'après des nouvelles plus récentes re-cues par Monsieur le due d'Harcourt, il paraìt que ce n'est qu'aujourd'hui que le general Oudinot avait l'intention d'attaquer Rome, si cette ville, ou plutót ceux qui y règnent par la terreur, peraistaicnt dans Ieur refus de Ini ouvrir pacifiquement les portes: ainsi ce ne sera que demain au plus tòt que nous pourrons connaitre ici le resultat obtenn par le chef de l'expéditioa francaise.
En attendant, les Espagnols n'ayant pu s'en tendre avec les Napolitains, aigris par le mauvais auccèa de leur première prise d'armes, pour combiner une oeuvre coni-mòne, viennent de partir seuls dans la direction de Terra cine sous le preteste ce qui n'est nuHement le caa qUe cette petite ville, ainsi que le terrìtoire qui l'avoisine étaient de nouveau menacés par les bandes de Garibaldi.Mais il fallait bien que les Espagnola, dont la tenne militaire est d'ailleurs très remarquablc, circostance qui augmente encorc le dépit dee Napolitaina, n'euasent pas l'avi, ce qui an fond est ccpendant la Vérité, d'Stre venua inutileraent aborder sur ce rivage. Maia avec l'orgucil qui Ics caraetérise, ila onì voulu, par cet acte extericur, proaver à l'Europe que l'Eapagne existait encore comme puiaaance. Ne l'eusscut-ils paa fait d'une manière tout à la foia pina morale et plus utile aux vrais Inter éts de la monarchie en payant leurs crcanciers, au lieu d'obérer de pros en plus leur tresor pax Ica frais d'une expodition qui, après tout, prète au ridicale, et ne fera, a l'cndroit de l'Italie, que rcvciller les tristes souvenira que ce pays a conserve, de leur ancienne et rude domination ? *)
lì Allegati : estratti-traduzione della lettera del Magrini (21-25 maggio); traduzione dal proclama del Triumvirato del 21 maggio; id. della risposta di 6. C Mattioli, in nome del municipio di Ancona, al maresciallo Wimpfen (24 maggio).