Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
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Alberto M. Ghisalberti
le prétendent dtt moina à courir la chance, pour satiSfaire aux exigeucca de leur politique et de leur honneur national, de détruire une partìe de ce monumenta dont lea temps anciens et modernea ont enricliì Rome, et de ces chefa d'oeuvre de peinturc et de sculpture dont la poaaeaaion a valu à cette "ville le titre, assurément hicn légitime, de capital de beaux axtai
Fallait-il donc ausai cet étrange renveraement de choses pour mettre le dernier sceau au caractère extraordinaire de notxe epoque? ou bien la Providenee dana l'ordre aecret de aca deaaina, veut-EUe couvrir Rome de nouvcllea ruines pour rappeler ses souverains à cette siinplicité qui entoura le berceau de la religion dont ila aon t cu mérae temps Ica pontifes auprémea, et pour leur enseigner de nouveau cette véri té trop oubliée que aon principal tempie doit ètre le cceur de i'homme? J)
XLVHI.
N. 37S, Molo-de-Gaéte, le 3 Juillet 1849
(Batcau poste, voic de Maraeille) Monsieur le Miniatre,
Dans mon avant dernierTapport, aoua la date da 23 juin, je disuis a Votrc Excel-lence que lea événements réccnta de Paria, en détruiaant le principal espoir sur lequel je croy aia que M. Mazzini et aes auxiliaires ae fondaient encore pour prolonger leur éxistance, celui du triompbe de la république rouge, plantant victorieusement son drapeau sur les débria de la société franQaise, serviraient peut étre beaucoup mieux le general Oudinot, pour atteindre promptement le but de son expédition, que ses savantes dispositiona militatrea, dont le résultat le plus positif, en prolongeant outre mesurc les opérationa de son siège, aerait d'exposer sea addata à étre décimés par cette terrible fievre des maremmes, qui, chaque année, fait tant de victimes parmia les travailleurs de la campagne de Rome et en éloigne tous ceux de ses habitants qu'une dure necessitò n'oblige pas à y attcndre une mort presque certaine.
Ma previaion a mSme moina tarde à se realiaer que je ne le aupposais et je me trouve heureux de ponvoir ainai aujourd'bui confirmer à Votre Excellence ce que probablement Elle aura dcjà appria par la voie de Paris car maintcnant, au moyen de la vapeur et des télégraphes, il n'y a plus de distances pour les nou vclles, et ou les voit traversar l'Europe, pour ainsi dire, avee la rapidité de la pensée: TOUS savez donc, Monsieur le Miniatre, l'heure qu'ii est, que le gouvernement romniu, ayant dù ae convaincre de l'impoaaibilité d'une plua longue réaiatance, avait demandé à capituler et s'était, à cet effet, adreaaé au chef de l'expédition francaise.
Voici actueDement ce qui s'est passe, au moina à ma connaissance, jusqu'au moment ott je trace ces lignea.
À la fin de la scmaine dernière, Mcssieurs d'Hareourt et de Raynevai, s'éfcaient de nouveau rendas au quarticr general du corps expéditionnaire pour s'y aboueher avec Monsieur do Corcclles, leur collegue; ila en étaient revenua avantbier, dimanche visi-blement contrariés du pen de progrès qu'avait fait l'attaquc, malgrfi les bullctins reten-tissants da general Oudinot et blamant assez bautement la lenteur do ses procédés.
') Allegati I documenti Indicati (24-25 giugno) e il mini. 142, del 25 giugno, del Monitore remano, nel quale sono riportati l'indirizzo del Corpo consolare all'Oudi-not e la lettera del Freeborn al Municipio