Rassegna storica del Risorgimento

TORINO ; CONGRESSI DEGLI SCIENZIATI
anno <1949>   pagina <45>
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Relaziono, inedita sulla riunione degli scienziati, ecc. 45
drovettiano: soprattutto perchè assurge a prezioso elemento illustrativo di quella Riunione.
Diretta a Bernardino Drovetti, si inizia, simpaticamente, con un garbato rim­provero ed un vivace, caldo sfogo di amicizia, in cui si scorge un suggello di alta signo­rilità. Si concentra poi in un'acuta sintesi critica, ispirata a schietto patriottismo, precisamente sui lavori della Riunione degli scienziati a Torino nel 1840. Segue un comprensivo colpo d'occhio sulle volgenti vicende politiche internazionali, con sobrii giudizi relativi. Termina con nota personale, accusante un malanno, ed un pressante, affettuoso invito.
La lettera è datata del 1 ottobre 1840, cioè del giorno immediatamente succes­sivo alla chiusura del congresso scientifico, onde la parte in attinenza del medesimo quella propriamente essenziale risulta improntata di singolare freschezza e sponta­neità.
Eccone la trascrizione fedele:
S'. Maurice ce 1. 8*. 1840 Mon cher ami
Quanti j'ai sgu que tu avais eu la complaisance l'avant dernière dimanche de venir che* mot, et que je n'y étais pas j'ai éprouvé le plus vif regret, mais ce regret est devenue une vraie peine quand on m'a appris qu'au lieu d'accepter un Ut ches moi, tu as été dormir à Cirio; est-e que tu oublies que la maison d'un vieux amis est la ti enne? et où rencontrer deux personnes que l'identité de sentimens reunissent davantage que nous deux, désormais vétérans de l'amitié, et d'un réciproque attachement? Si tu avais dispose non seulement de ma maison, mais de tout ce qui est à moi, ne m'aurais-tu pas donne une marque d'amiti'é. et de cotte affection qui depuis presque un demi siede nous unit? Mes jardiniers m'ont ber che de Vespoir que tu émenderais bientdt le petit tort que tu as fait à mitre ancienne liaison; les dimanches et les jeudis je dine à ma campagne, et j'y resterai le soir précisement pourjouir de la douce satisjaction de passer unejournée avec toi, sans étre presse par le depart.
Nous avons fini hier noi re réunion scientifique que j'ai suivi regulièremenl, moins pour apprendre quelque chose, cor à mon àge on n'apprend plus rien, mais pour voir quel esprit animait cotte assemblée vraiment italienne; j'en suis content, quoique il y ait eu des choses que je n'approuve pas absolument. On a applaudi beaucoup, et peut ètre plus quii Stait convenable auprince de Canino, dans la figure du quel on a trouvé un reveil au souvenir de son Oncle.
Le comte do Saluces a prèside dignement et avec adresse à celie réunion qui couvait lefeu sous la cenare; il s'en est acqui uè avec esprit. S. M, a daigné lui envoyer le collier de l'ordre hier matin, quelques momens avant la séance generale; ceno délicatesse royale a était vivement senile par toute l'assemblée, qui a reconnu dans ce trait l'approbatìon sou~ vernine de la decenne avec la quelle elle s'est conduUe. En effet à Vecception de quelque gros-sièreté dans la seetion de médecine, tout s'est passe avec lesformes de la plus stride politesse; il a fallu à la virile supportar quelques incartades de la pari du commendeur Plana presiderà, de la seetion de Phisiqtte et Mathématique, mais on y passa dessus; ces hauts Messieurs qui connaissent si bien lo del, oublient assez souvent les usages et les convenances terrestres. On a clioisi Padana pour la réunion du 1842, celle de fannie prochaine aura
lieu à Florence,
La diplomati ne fait pas des pas visibles dans les affai res d'Orient; il est impossible d*en deviner les resultata: Malgré le fon hautain et dédaigneux de Palmestron (sic) je suis