Rassegna storica del Risorgimento

CALLIER CAMILLE
anno <1950>   pagina <429>
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Un observateur de Tocqueville à Rome, ecc. 420
nous retirions: on sait bien que nous sommes la scale digue opposée à toutes Iea ten-dancca de représailles du nouveau gouvcrnement. Le pape ne peut paa se maintenir seul contre les partis que son goaveraement aura naturellement contre lui; il faudra bxen une garnison éttangcre dans ses Etata; les Suisses senls n'entrainent paa de gronda ineonvénients; il faudrait que la diplomatìe européenne obtint à Berne que la Diète aucorisàt 8 ou 10.000 engagements volontaires dans le cas où le pape le demanderait, et il y sera forcément amene quand les Francala et les Autrichiens se retixeront (1. du 20 octobre). On sait que le premier souci de Napoléon fut d'essayer de paaser la main aux Belges-, sons y réuasir.
Ce n'est pos sana regret que Callier voit interrorapre sa missioni J'ai l'intime conviction que non seulement ma présence ici était utile mais qu'clle était plus que nécessaire . A la foia parce que ses infonnottons étaicnt impar tiales, et désintéressécs, et ausai parce qu'il se croyait en tram de réussir ce groupement indispensoble dea iibéroux modérés. Je regrette cette espèce de disgràce qui interrompt le cours d'une mission que je me auis efforcé de remplir avec un zèle et une exactitnde qui me faisaient espérer que je pourrais aller jusqu'ati bout (1. du 10 octobre). ab
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Disgràce non, puisqu'une lorge miasion d'inforination lui était confiée en zone oatrichienne, mais il s'éloigna de Rome pour trois mois. D.y revint au début de février. Je laisse de ed té ses rapporta, très précis et pleins de choses, sur Ics Marches et l'Ombrie pour ne retenir que ce qu'il relate de Rome: sept lettres en proviennent, du 10 février au 4 mars. *)
Il a trouvé la sitnation aggravée dans tous les domaines: les épurations repriaea ou mois de novembre et les représailles en plein cours, l'intervention dea Frangala inefficace et leur influence tombée a rien, une rancoeur de l'opinion contre l'occupation, prète pourtant à se rendrc, dit Callier, si on nous voyait fair e quelque geste vraiment liberal, le divorce grandissant entre la population et le regime, une situation financière désespéree. Au reste mais ceci n'est point dans la correspondance de Callier - la tendance de Corcelle et de Rayncval, plus complaisants à l'égard du SaintSiège, l'a décidément emporté.
Mais plus porticulièrement curieux sont les renseignements que ces lettres nous apportent sur les problèmes financiers. La Cour roma ine y o cherché deus remèdea: la créadon d'une banque na donale, un emprunt prèa dea Rotbscbild.
La création d'une banque nationalc avait été imaginéc par le ministre dea Finuncea Colli et dona une lettre du 20 octobre Callier avait exposé son chimérìque projet: une banque par actions au capital de aix milliona d'écus quatre pour aider I'Etat, deux pour seconder l'industrie et le commerce -, émettant dea billets ou timbre pontificai, mais sana enea Use métallique, cea billets étant gagés sur une bypothèque de deux milliona d'écua donnea par les aouacripteura sur laura biens proprea! Quand il revint en février, Callier Lrouva en diacussion un projet pina réaliste: il s'agirait d'une banque au capital de 15 milliona d'écua, monopole; mais il fallait pour la fonder abaorber la Banque Romanie; ses cinq milliona d'écus seraieut la base de la nouvelle fondation et l'autori té de son adrnmiatration attirerait Ics souscripteura. Il fallait donc négoder avec celle-d et les négociationa s'avfiraiont delicate (1. dea 10,14 et 24 février). Elica étaicnt ancore en cours quand Collier quitta Rome.
ij Aff. Etrang.t Rome 994 n* 5 a li de ses lettres.