Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA ; SARDEGNA (REGNO DI)
anno <1950>   pagina <509>
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La IJr Réptiblique, èc 509
i rancais à Turin. Gioberti, tout le premier, pensa que, par Bea conseils, le general Pelet contrìbuerait à rendre plus favorable aux armes piemontaises la prochaine campagli * contre les Autricbiena. Une foia encorc, Bois (e Comic s'efforca de dissi per eette équi-yoque en faisant bien ressortir qu'une guerre contre l'Autriclie serait une grande i mprudeuce tout en pousaaut Gioberti vera le rétablissement de l'ordre cn I tabe que­sti on principale. I)
Le 21 janvier, le general Pelet arri va à Turin; le lendemain, au cours d'une cntrevue. Gioberti confia au general son voeu de voir l'Autriche abandonncr pacifiquemeni la Lombardie, opinion que Pelet ne partugea point en faisant remarquer que privée de ses possessione italiennes, l'Autrìche ne serait plus qu'unepuissance slave et orien­tale. Il répéta au ministre que la France se regardalt cornine liée par son offre de mé-diation et que le Picmont, s'il se faisait agresaeur, ne pourrait pas compier sur sa coo-pcration. Le general francala evita de mettre en question une rupturc de l'armisticti et une prochaine agression autrichienne, puisquè ces eventualités n'étaient pas pré vuea dans ses instructions. Ensuite, il recut les gèneraux Grandini et La Marmora.
Le 23 janvier, Charles Albert recut gracieusement lYuvoyé de Louis Napoléon Bonaparte et lui rcserva une longue audience. La conversation roula surtout sur les événetnents miUtaires 1848 qu.e Charles Albert traita avec embarras. Il attribua sa mauvaise fortune au manque de vivres et à I" inferiori té uumériquc et ne cacha put qu'il regardait Gomme certaine la rupture de rannistice. Il aborda ausai la question d-9 Savoie, province à laquelle il tenait en tant que berceau et héritage de sa dynastie. d'où un point d'honueur et un devoir de conscicnce lui imposant de la conserver, il formula le souhait que dans un prochain a venir, la France se complairait à regarder le Piémont comme une puissance d'avant-garde contre les armées autrichienne?. En ci vii, le general francais assista à une grande revue aux còtés de Bois le Comte et prit congé du roi qui lui dit, en guise d'adicu. Nona nous reverrons bientót. a)
Le general Franzini informa son cani arade francais que Radetzky se disposali à attaquer Venóse et l'invita à assister, secrètement et à titre ollicicux, au conseil de défense. Pelet eluda cettc ouverture-, afin de n'avoir pas à entrer cn discussion avec un dea roembres du conseil. Le 30, une note de Paris rappcla au general que sa mission était terminée à l'heure où Charles Albert quittait Turin pnur inapectet son armée et ira reprendre le commandement. A ce moment, le parti de la guerre scmblai t l'emporier dans l'esprit du roi et dans le ministèce où Cadorna, Rattazzi et Tecchio se faisaient ivi champtons d'une rupture de rannistice. Gioberti lui-mème, pendant le séjour du sanerai Pelet à Turin, avaìt menacé de se considérer comme dèlie de Tacquiescemant a noe médiation rendile illusoire depuis ciuq moia et demi par les procèdés dilatoires ùe.;J*Au.triche; *) mai aans que ricn d'irrépurable sortii de ces gestes. Le general Pelet quitta Turin après avoir été saluer le due de Savoie, hérkier du tròno, et après avo ir iste a la seance da S6nat au court de laquelle Ics duca de Savoie et de G.ènes prétèren* serra ent corame sé uà t cura.
) Boia le Corate a Drouyn de Lhaya, le 18 janvier 18*9 (, d10 ).
9 Rapport do generai Pelet du 24 janvier 1849 (A, Q. Of j dlu ).
*ì Gioberti remit à ce sujet une note le 29 janvier 1849 aux seuls ministre de France et d'Angleterre. 11 en ad ressa une seconde a tous Iea chef demissions accri!-dités à Turin conirc l'uction de la flotte autrichienne en Adrialiquc où elle capturait dea bàtimenta italicns. ( d10 )