Rassegna storica del Risorgimento
FRANCIA ; SARDEGNA (REGNO DI)
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1950
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Cesar Vida!
C'est vera les États d'Italie centrale que Gioberti toujma son activité pour en fliminer, par la voie diplomatiqne, l'influence de Vienne, politique que Drouvn de Lhuys devait approuver sana réserves eomme conforme aux intérèts et à l'index pendance de l'Italie ty. après une demande de garanlie contro tonte attaque antri-chi enne pendant qu'il lutterait contre l'anarchie et la znenace autrichienne. 2)
À Florence, il s'agissait de s'assurer le concours du grand due en usant de l'in-fiuence de Montanelli et de Guerrazzi sur la constituante toscane et de celle du ministre de France Walewski. L'abandon de Florence par le grand due,3) qui finalement se rifugia à Gaote, ne facilita pas la tàcke de Gioberti. JNcanmoins, tont d'abord, Leo-pold II* accepta en principe le concours d'une division piémontaise tenue en réserve, sous le commandement du general La Mormora, à Sarzana d'où elle devait coopérer avec le general de Laugier, chef de la petite armée toscane. À Naples, on envoya Plezza*, porteur d'instructions conciliante quant aux affaires de Sicile. L'éehec fut net, le1 tùi de Naples refusa de recevoir Plezza croyànt que Charles Albert voulait l'engager dans une guerre contre l'Au tri eh e afin de le supplanter. Plezza revint a Turin et, par représail-les, le ministre de Naples, Ludolf, recut ses passeports (6 fév. 1849). La démarche pour amener le Pape hors de Gaéte ne devait pas connaitre un meilleur succès. Gioberti essaya' encore de former un faisceau de tous les ennemis de l'Antriehe: Hongrois, Tehéques, voire méme Croates, il envoya Valerio près le parlement de Francfort pour lier des accorda entre démocrates d'Italie et d'Allemagne hostiles aux Habsbourg;*) c'était. concevoir des desseins trop ambitieux pour le petit royaume sarde et un échec dans les affaires toscanes amena la retraite du ministre aux vues si larges.
Au sein du parlement de Turin, se dessinait une hostilité marquée contre toute intervention en Toscane. Il semble qu'un accord avait été cependant concia entre Charles Albert et le grand due son beau-frère; mais, au dernier moment, soit par faute de Turin, soit à cause des menées réactionnaires de l'entourage de Léopold, tout aurait échoué au grand désappointement de la France. Une partie de membres du cabinet piémontais refusa d'approuver Gioberti tandis que Rattazzi et Ricci démontraient au roi qu'il ne pouvait éebapper à l'anarchie que par la guerre et qu'il mettrait ainsi la France au pied du mur: demeurer spectatrice, si le Fiémon fc commendi la guerre; le défendre, si les Autrichiens engagent les hosttlités en pénètrant en Toscane. Mais, si l'on en croit le réeit fait par Charles Albert à Boia le Corate, le grand due, après avóir tout d'abord demandé lTintervention piémontaise, aurait changé d'avis dans l'espoir que les quatre puiasances qui devaient agir à Rome, rétabliraient son autorité en Toscane, et de son coté, Charles Albert assura qu'il avait reculé devant la crainte d'étre amene féduire par la force Li vourne, citadeUe des révolutionnaires.5) Quo! qu'il en soit, Gioberti démissioona le 20 fév. 1819, après Stro derneuré 2 moia' et 5 jours a la tote du goaver-nement.
Boi* le Comic avait été 1'- témoin ùnpuissant et attristò de sa ebute. Le 24 février, Drouyn de Lbuys fit savoir a Boia le Comte qu'il avait agi simnltanément li Vienne, à Naples et Gatc pour tnénager au Piémont le ròle et là
0 Drouyn de Lhuys a Boia le Comte, le 18 février 1849 ( d"> ).
2) Bois le Comte a Drouyn de Lhuya, le 15 févr. 1849 (A. Q. 0. - I10 ).
'i LéOpoId II s'était tont d'abord rctiré ìi Slennc où Ics scnt imeni s nwnarch iqu.es étaient plus vrvaees qu'a Florence;
*) Allemands et Italiana ne a'entendirent pas sur Ica questiona du Trenini et dn H* Adige, encore moina au sujet de Trieste.
*) Bois le Comte a Drouyn de Lhuys, le 26 févr. 1849 - (A. Q. 0. d> ).