Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA ; SARDEGNA (REGNO DI)
anno <1950>   pagina <529>
immagine non disponibile

La IP Républiqugcc. 529
Il devait demeurer dans la capitale piémontaise jusqu'au 10 avril 1850. Il semole que le nouveau ministre de la RépubKquc chercha à se mettre cu rapport avec les an ciens amis de son pére dan9 l'espoir de régncr un jour sur les Deux Sicilcs.
Victor Emmanuel II accaeillit trè=* cordialeiaent ce paxent de Louis Napoléon Bonapartc. Dos la première audience, il lui dit avec bonliomie: Je serai tonjours heureux de voir une intimité solide cxister entre nos pays... J'eapère que vous causerons souvent ensemble de nos iutércts communs.
En inaugurant ses fonctions, le prince L. Murat s'empressa de prendre contact avec des journalistc* turinoìs ou émigrés pour les amener a cesser leurs polémiques contro la France dans Pintérct des deux pays. À cet effet, il sollicita mème des fonds à Paris du general de la Bitte qui, le 31 octobre 1849, avait remplacé Tocqueville, aux aflfaires étrangères dans le cabinet dit du Président. Ì)
Au cours des deux derniers mois del'année 1849, le róle de Lucien Murat fut celui d'un obervateur attenti! de la vie politiquc du petit royaumc et ses dépeches nons xenseignent sur la reprise difficile des relations normales entre Vienne et Turni et sur les luttes parlementaires dont la proelamation de Mon cali eri devait è tre Pépilogue.
La guerre terminée avec l'Autriehe, Francois Joseph designa Rodolphe Apponyi pour le représenter près la cour de Turin.
Quel accueil allait èrre riserve à un envoyé de l'Autriehe après les événements des dix huit derniers mois, se demandait Lucien Murat, À sa question, d'Azeglio ré-pondlt assez vaguement: Nous ferons tout ce que nous pourrons pour qu'il ne soit pas insultò et pour empecher toute manifcstation qui lui serait hostile; mais, quant à faire plus, cela nous serait impossi ble. 2) Apponyi ne devait d'ailleurs arriver '3; Turin qu'en fin d'année.
Les difficultés austropiémontaises demeuraicnt toujours pendantes en dépit du traité de Milan et le ministre .de France devait surveiller avec vigilance tout ce qui Tisquait de compromcttre une paix difficilement acceptéc par les deux parties. Pour hàter la ratification definitive du traité de Milan, le VI* corps d'aroiée autriebien se concentrant à Plaisance sons les ordres du general d'Aspre, Murat se demanda si certe concentratici! n'était pas Pavant-garde d'une armée destinée à opérer contre la France. Qui sait écrivit-il à Paris, si ce n'est pas dans cette éventualité que l'Autriehe cherche à se concilier les pay italiens?.3)
En dee., le general Dabonnida ayant été envoyé à Verone pour négocier au sujet da pare d'artOlerie de Peschiera et de la question dea émigrés lombarda, le représentant de la France supposa qiue rAutriche allait pcut-ctre saisir l'occasion pour regagner les sympathics du Piémont et reconquérir I'ascendant exercé sur lui jusqu'en 1846 et il pensa que c'était a de telles fins que tendraient les efforts d'Apponyi.*) Cette hypo-tbèse posait une grave question*Pinfluencc de la France et celle de l'Autriche risquaient de se tronver en présence à Turin et probablement de s'y combattre. D'Azeglio rassura Murat en lui affirmant que l'Autriehe ne pardonnerai t pas au Piémont d'uvoir conserve des instilulions constiturionnclles.s) Gardien des traditions diplomatiques francaises, le uecesseur de Bois le Comte recommanda, pour Pavenir, d'etre à memo d'opposer une borne a l'influcnco toujours oroissante de l'Autriehe dans l'Italie du Nord .6)
*) Voir une demando de 3000 fra pour ré tribuer des journalistes chargés de ré-pondre aux aUaqucs d'une partie de la presse. (Dép. du 4 dèe. 1849 (A. Q. O. d').
2) Lucien Murat au general de la Hitte, le 2 nov. 1849 (A. Q. O. d10 ).
3) Marat a de la Bitte, le 15 dèe. 1849 (A. Q. G. d10 ). ) Murat a de la Hitte, le 19 dèe. 1849 (A. Q. O. fiP. ), 5-6J Murai à de la Hate, le 26 dèe. 1849 (A. Q. O. d1" ). Dabormida quitta Verone sans avoir non obtenu et la grave question des officici
Lombarda au serviee de Victor Emmanuel II u'ètait pas résoluc la fin de Parmée 1849.