Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA ; SARDEGNA (REGNO DI)
anno <1950>   pagina <530>
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Cesar Vidal
Marat ne joaa qu'un ròte passif dona la difficile ceprisc dea relations russo-pic'-montaises, le tsar, Nicolas IM exigeant l'expulsion de tous les réfugiés polonais y compris le general Chrzanowski.
Par coatte, le ministre de Francc, devant les difiicultés qne rencontrait à la cham-bre le ministèro d'Azeglio, s'était exercé aa r61e de conciliateur en se mettane en rap­porto avec les membres les plus inQ uents de l'opposition, par crainte d'un coup d'état réactionuairc qui eut romene le Piémont à sa situa tion de 1831. Mais Murat ne joua aucun ròle dans les mo tifa qui déterminèrent Victor Emmanuel II à signer la proclama.* tion de Moncalieri d isso Ivan t une chambre peu gowernable (10 nov. 1849). Lorsque le roi recut le représentant de la IIB République, l'audience était trop tardive pour que celui-ei pCtt exprimer ses appréhensions au sujet d'ano dissolution doat il redoutaìt les aléas.
Victor Emmanuel li lui pp.ru t prèt à jouer son va tout pour le cas où le parti estrème reviendrait encore en majorité à la chambre, car le roi ne cacha pas à Murat qu'il saurait bien se débarrasser de cette canaillc et qu'il pourrait compter sor le dévoàement de son armée. *) Les paroles rendirent Murat perplexe en raison des tendances réactionnaires de l'entourage du souverainnotamment du prince de Carignan et du due de Gènes. Le prince diplomate se demanda mème si le vieux maréchal Lo Tour et la camarilla austcophile n'aliai ent pas de nouveau occuper les avenues du pouvoir après qnatorze ans d'éclipse. Aussi, l'envoyé de la II* République enregistra-t il avec satisfaction le triomphe des modérés (9 dèe. 1849), le bon eflet produit par le discOurs de la cooronne (20 dèe. 1849) et l'élcction de Pi nelli à la présidence de la cham­bre par 79 voix sur 125 votants (30 dèe. 1849).
Quant aux relations entre Paris et Turin, clles s'étaient bornées au cours de ce trimestre chargé d'évéuements intèrìeurs, a de simples échanges de décorations! 5)
Au cours de l'année 1849, les rapports franco-piémontais furent ccrtaincmcnt plus confiauts qu'ils ne l'avaient été au lendemain de la proclama tion de la II* Ré­publique et durant le règne de LouisPhilippe.
Dans le* correspondances diplomatiqnes, on ne trouve plus trace des contradic-lions croi marquèrent le passage de La Martine à la direction des Affaires étrangères, ni de l'ombrageuse méfiance de Bastide à l'égard de la politique italienne du Piémont. En dépil de ttois changements ministériels, la politique francaise demeura, au cours de l'année 1849, ìnspiréc par ces trois principes intangibles: ne pas pousser le royaume de Sardaigne à la guerre cohtre l'Autriche, défendre l'intégritc des possessions de la Maison de Savoie, s'appuyer sor Turin pour contro balanccr la prépondèrancc de rAutriche en Italie, e Les ministces piémontuis, devait écrire un éminent bistorien du Risorgimento, L. Oliala, trouvèrent à Paris un chef de gouvernement qui compri t lo earactèrc zaisonnable de nos intérets nationaux et qui, avec des paroles aiFectueuses, exprima fréguemnjent son vif désir de fui re quelqne chose pour l'Italie si l'occasion se présentait. Lo politique de Cavour était préparco.
CÉSA.B VlDAI.
*) Marat de la Hitte, le 27 nov. 1849 (A. Q. 0. d ); s) Qui furent l'objet des dóp. des 6 et 7 nov. 1849 des instructions xainistéxielles da 10 nov. (A, Q. 0. d1*'),'.