Rassegna storica del Risorgimento

REPUBBLICA ROMANA (1849) ; ROMAGNA
anno <1950>   pagina <549>
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Libri e periodici 549
dottrine, Egli seppe amalgamare e fondere in un desiderio unanime di spontanea asso­lala dedizione, potentemente Egli dovette pur agire sulla stessa popolazione romana che, a quel che si dice, guardava a Lui come a un santo, non come a un condottiero, affascinata dalla sua semplicità e austerità senza pari, dal suo fervore mistico, dalla sua forza morale, fatta di volontà eroica e di indomito pensiero. Ma quale parte in realtà ebbero i Romani nella difesa dell'Urbe e quale traccia (e qui sta il punto) lasciò negli animi loro, caduta la repubblica, l'opera meravigliosa del Triumviro?... La quale, (checche si dica) dai numerosi suoi biografi, non è stata peranco posta nel dovuto ri­lievo. A Roma, solo a Roma s'aderge per intero la sua gigantesca figura. Poiché solo li, superando le molteplici antinomie del suo spirito, Egli seppe essere nel contempo poeta e attivo, parlamentare e diplomatico, riformatore e rivoluzionario, apostolo e e imbattente: grandissimo nelle ore supreme della lotta, ma forse più grande ancora nella solitudine sdegnosa dopo la sconfitta.
E mai come allora i suoi detti sfolgorarono come la luce di un baleno:
La libertà è dono di Dio.
Io non dispero, ma sorgo.
Noi non siamo che degli iniziatori; dunque noi dobbiamo morire.
Non eran parole: erano le formule di un nuovo Evangelo, che si tramutavano in atto di vita e facevano via al sacrificio e al martirio.
MARINO CIBAVBGNA
JEAN BJDMBEBT, Cavour; Lausanne, Editions de FEchiquier, 1946, in 8, pp. 320. S. p.
Dcpuis plusieurs années, il était difficile au public cultivé de se procurer un Uvre de 1 angue francasse sur Cavour. Les troia gros volumes de Matter sont épuisés, tout comme l'esquisse plus rapide de Paléologue et ménte le briHant portrait que tracait, en 1938, Georges Bourgin, dans la collection des Qrands hommes d'État.
Cette lacune vient d'étre comblée par une publication recente. (Test l'oeuvre posthume d'un jeune historien de 37 ans qui, à la veille d'ètre libere de l'Oflag XBoù il était captif, fùt tue dans le bombardement de son camp le 4 février 1945. Paral-lélement à la préparation d'une thèse sur la politique balkanique de Napoléon 1 Jean Hnmbert s'était interesse au Risorgimento et, dès 1935, il donnait une traduction fran­caise du Uvre de Panzini sur Cavour.
Qu'apporte son livre aux étndes cavourietmès? Rien de neuf ni d'inédit, assuré-ment mais, au long de ses 300 pages, une vue d'ensemble intelligente et nuancée de la personalità et de l'action si complexes de l'homme d'état piémontais. Ecrit d'un élan contino, dans le style de l'essai plutdt que de l'oeuvre d'érudition, le volume se lit a vec agrément. Mais l'absence totale de notes, de références et d'un index, ne va pas sana inconveniente.
L'anteur a assimilò l'essenti ci de hi lii.tcrnt.urc cavourienne. Il a sui vi surtout, dans ce livre de seconde main, Berti et Francesco Ruftìni pour hi periode aniéricure 1848 et, pour la maturiti, Matter et William do la Rive. Son mèrito principal est d'avoir tire un bon parti, non senlement de la correspondanee édités par Chi al a et dont il l'alt d'abondantes ciLations heureuscment choisies, mais encore des volumes de la commission nationale do publication des papiers de Cavour.
L'abondaute matièrc est équitablement répartie en vingt-deux chapilres, tona fortement centrés sur la personne de Cavour. Avcc juste raison Jean Hnmbert a in­sistè sur les années de formation. 11 a mi en reUef l'epoque tardive à laquelle Cavour est arrivò au pouvoir et ausai toutes les duUcultés, souvent mesquines, contro lesquel-les il a use une bonne part de ses force, tant IIU Parlement subalpin que dans l'opi­nion et la presse piémontaisct. L'auteur est d'aiBeurs enclìn 5 appuyer fortement sur le facteur personne! en liutoi re et il penne que Cavour en offre une typiqué illnat ratiun.