Rassegna storica del Risorgimento

8 Giuseppe Carlo Rossi
cantre la Franec, et il est probable que tes dauphinois ne soni pus étrangers à cela; mais si ce fait est irai, non seidement ils n'ont pas atteint le bui qu'ils se prò-posaìent, mais on dit mème encore que le Roi dècite peti à peli éloigncr proprement tous le Francois de ses Etali, ou tottt au moinS empècher toutes réunions et les ftéquents conseUs des réfugiès, qui ont donne lieti à tant de conjectures et doni cet Etùl a été victime des conséquences. Je crois que celle dentière décision produirait un heureux effet, et tout le porte à croìre que les causes de Vincendie que l'on crahtt en Savoie- soni extérieures, et quii y a lieu de s'attendre qu'cn éloignant les motifs et èri caimani les esprits inquiets des Francois Von obtient le plein et entier rètablissement da la Paix, qui, aux dernières nouvèllcs, existe sans d'autres eraìntes que les dits troubles se renouvellent ...
Il dispaccio che segue è, come si vedrà, molto interessante per Fattività politica e militare del re di Sardegna in quel delicatissimo momento. Intanto il Sousa Con­tinuo rivendica al re il diritto di esigere l'obbedienza dai propri sudditi, dato che essa è dovuta da un popolo a nn Padre, che riceve dai suoi figli meno che qual­siasi altro sovrano (all'inizio fa cenno a una gentile usanza dei are- di Sardegna per i neonati dei ministri alla loro corte): .
Dép. du 16 Juin 1790. n. 24. (Au sujet du baptème du fils qu'il attend, S. C. se réfère longuement a Vusage de la Cour de Sardaìgne, qui veni que le Roi soit parrain des enfants des ambassadéurs.
Envoie copie de la lettre de pardon du Roi aux mutins de Montmeillan).
<s On parie ici en general d'une certame augmentation des troupes. On assure que Von trovatile activement à des armements militaxres à l'arsenali que toutes les places jrontières soni mises en état de défense, et que Von a ordonné aux Gouver-nements et aux Commandants de régiments de ne donner aux officiers aucune espèce de permission pour s'absenter de leUrs corps. On recommence à dire que celle Cour cherche à levar un emprunt à Berne et à fournir des subsides à qnelques cantans suisses pour obtenir des troupes si celles-ci devenaient nécessaìres. On assure avec certìtude qu'il existe une grande animosité dans le Cabinet contre la République de Génes, que Von suppose liée avec les Démagogues Francois, et que de san coté elle fait de grands préparalifs. D'aucuns pensent que cette Cour destra se venger des Génois; d'autres croient que les préparalifs de guerre supposés seraient dirìgés contre les voisins par suite d'une plus grande Ligue; finalement, d'autres encore et probablement mieux fondés, soni persuadés qu'il s'agit de just.es prepa­rati pour contenir les peuples s'il est nécessaire; à quoi ils ajoutent que cette Cour devota crear da nouveaux impòts pour remplacer le déficit d à Vabolition de la gabelle du sei, ce qui est devenu indispensable, elle dèstre prudemmenl se maitre à mime d'esiger Vobéissance si justement due de la part du peuple à un Pitto> qui recitit de ses fils moins qu'aucun nutre souverain . roi Vhonneur d'adres-ser à V. Excel, copie du manifeste qui vieni d'atre publié et qui ordonne que Von fossa sortir des Etata de ce Itoyoume tous les étrangers suspeets, principalament les Francois. On parie aussl d'un pardon general à tous les désertaurs, mais il n'a pas encore été publié jusqn'ici. On dit qua les Princes de Condé, qui avaient perdu fselon la voix general) beaucoup da leur crédit à In Cour, Vont réacquis; et si le premier bruii était certain, il seruit très import ant, de mème que le second ne le scroti pas moins...