Rassegna storica del Risorgimento

VITTORIO AMEDEO III RE DI SARDEGNA ; PORTOGALLO
anno <1952>   pagina <10>
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10 Giuseppe Carlo Rossi
redoublent d'efforts pour soulever la Savoie. Les personnes arrivant de ce dernier pays, entre autres Cor don, assurent que si Von n'y envoie poìnt de troueps et que si Von rìagit pas avec sévéritc, tout sera perdu, car à Ut longue le feu qui couve éclatera et n'y aura plus alors de remède. Les Ministres conseillent la doxtceur, car ih craignent qu'une revolution n'éclate et que les voisin s'en mèlent. Le Roi, indècis par caractère, écoute les avis de tout le monde, se défie de tous autant que de lui-mime, et ne prend aucun partì. On tien beaucoup de conseils pour la Savoie, beau-coup pour les Finances, où il existe un déficit à combler, et on ne décide rien, quoique ces objets les plus essentiels exigent une prompte résolution. La noblesse, le Clergé et les Princcs d'Artois et de Condé ont malheureusement la plus grande ìnfluence sur l'esprit du Prince de Piémont, et par ricochet sur le Roi. Les grands principes de gouvernenient si prisés dans ce pays-cà depuis Victor-Amédée, sont passés en oubli. Une certame animosité commence à se manifestar entre la Noblesse et la Bourgeoisie. Le peuple craint que le Prince de Piémont en vienne à ne plus l'aimer et que, domine par la noblesse et le clergé, il soìt faible et devienne tyran. Les Ministres d'Etat, doni pas un n'a une influence decisive, décident de tout pour ses vues, et pas un n'a la capacité nécessaire pour dominer les circonstances diffi-ciles dans lesqueUes se trouve le pays. Il faut encore ajouter à tout cela que le. peuple se montre portoni indocile, car il connait la faiblesse du Gouvernement: ce qui le retìent encore c'est que réellement, il n'existes point de grands abus doni il puisse se plaindre. Enfin le danger est très grand et les circonstances ou le hasard pourront seuls Véloigner ou le rapprocher. Les lumières du Roi et l'esprit du Prince de Piémont, rendues inutiles par la mauvaise éducation que tous deux ont recue, seront insuffisants pour les tirer du mauvais pas où à la longue ils se sont laissés entrainer .
(Una parentesi familiare, su usanza già accennata:
Dép. du 1" Scptcmbre 1790. n. 35. Accuse reception de la permission de la Reine de Portugal de se conformar aux usages du pays et de demander mi Roi de Sur deigne d'atre parrin de son fìls).
(E una opinione del diplomatico sulla rivoluzione francese:
Dép. du 22 Septembre 1790. n". 38. ...Il est difficile de décider de qui doit ètra le plus digne de mépris: Pimbécilité des réfugiés, ou bien la scélératesse et l'atroce méehanceté de ceux qui dilacèrent aujourd'hui la Franco.
la poscritto invia il t Manifeste des Francois à tous les Peuples de l'Europe , recti an dernier moment;. l'écrit le plus incendiaire et le plus infame >>, dice).
Annuncia l'arrivo a Torino di un nuovo esulo francese, e stavolta dì una por sonai ita, il Colonne:
Dép. dn 17 Novembre 1790. n. 4/5. J*ai l'honneur d'informar V. Excel, que feudi passe, au soir, est arriva kilt venant du còlè de Milan, Monsièur de Colonne, célèbre ex-contròleur generai de Franco, qui, ótant parti d'Angt eterre, a fait ainsi un grand détour par l'Allemagne, pota1 evitar da passar par la Franco. Sa Itale d'or-river ÌÈ était estrème, car, se trouvanl mr la. rive du Tessin, grossi par suite des