Rassegna storica del Risorgimento
VITTORIO AMEDEO III RE DI SARDEGNA ; PORTOGALLO
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1952
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11
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Vittorio Amedeo III di Savoia nei dispacci, ecc.
dernières pluies et que Von ne pouvait franchir suns de grands risques, il paya une somme considérable à un batelier, qui le passa seul dans une petite barque en courant de graves périls. Il est arrivò ici à cheval, deux jours avant tous ses bagages. Si l on pouvait ajouter foi aux discours peu fondés de tous le Francois qui se trouvent ici réfugiés, Mr. de Colonne leur a apportò des promesses très favorables de la part du Cabinet de Saint James; et comme chaque jour le nombre des mècontents croit en Franco, la contre-révolution devìent de plus en plus probable. Malheureusement,
toutes les pérsonnes douées de bon sens voient ces tristes choses sous un jour dif* férent... .
Dei continui progetti di quei rifugiali, che in Piemonte pescano nel torbido, il ministro dà relazione in una prima parte del seguente dispaccio; poi esprime la riprovazione del re, riportandone con evidente compiacimento i giudizi sfavorevoli sn quella gente che egli ospita e protegge nel suo Stato non più che per bontà di cuore e per lealtà, esponendo frattanto a perìcoli il proprio paese e W, proprio potere:
Dép. du 24 Novembre 1790. n. 47. ... Le Roi de Sardaigne, qui ne voit guère de. fondement à tous ces projets qui pour le moment semblent chimériques, ne petit s*empécher de témoigner de toutes le manières son improbation. On dit que lors-qu'il a appris que le complot d'Antibes avait échoué, il en a eu une grande satisfaciion, cor il voyait que cela ne conduisit à rien. Dimanche passe, à la Cour, il m*a dit: Le nombre des Francois a diminué; cependant, il y en a cinq ou dix fois autant qu'il n*en faudrait. Lui ayant ensuite dit: Ce serait un moindre mal s'ils ètaiént réellement royalistes, mais il n'y en a pas deux ayant ces prìncipes'. Le Roi m'a répondu: Vous avez raison; ce sont des gens sans cervelle, tous de la plus grande légèreté et jamais d'accord . On ne peut témoigner plus eclairement un plus parlai!, mépris, puique le Roi ma faisait Vhonneur de dire cela devant toute la Cour et toni le Corps Diplomati que: le Compte d'Artois se trouvait dans la mème chambre*.
Ricompaiono, da un lato, l'egoismo, il cinismo e l'assoluta indifferenza dei principi francesi nei riguardi dèi perìcoli di cui essi circondano il re che li ospita; e, dall'altro, la risolutezza e allo stesso tempo il senso di umanità di lui:
Dép. du lor Décembre 1790. n. 48. ... (Passage chifjré) : Nouvelles vagues de Twin, qui pourtant ne peuvent pas étre négligées parco qu'clles peuvent ètre vraìes ou bien soni répandues exprès pour encourager les révoltes en Franco. Le départ des Princes et de tous les Francois samblaU cerumi; tous les officiers attachés d leur service le divulgaient uvee f ani ammode et avec des expressions très jorles. On tìi-'iiit que le Roi s'était oppose à ce que les points de réunion et de départ pour attaquer la Franco fussent près du Far et de Chambéry, et que par conséquent c'était dans le canton de Berne qu'on devoti so réunir le 7 du mais prochain pour agir. Cependant on assure que le Roi no pouvant retenir le Cornee d'Artois par la per su a-sion, te lui a défendu, et quo le Priore de Condé ne part pas non plus, ne voulant pas quii ter le Comte d'Artois. On va méme jusq'à diro qua lo Roi veut quo le Comie d'Artois Vienne à lo Cour pour diner à sa lahle et ne point courh lerUque de poison, Conséquemment, si Tattaque a limi <M:e ne doit pas ètre conditila por les Prìnces...