Rassegna storica del Risorgimento

16 Giuseppe Carlo Rossi
édits, mais n'a point de droit de fairc des remontrances, ni de s'opposer aux vo-lontès de la Cour, ou de prótendre, cornine les Parlements de Prence, au droit d'accepter ou de refuser la loi, ce qui était hi ménte chose que le pouvoir des Rois d'Angteterre sur les Bills qui lui soni présentis par les deux chambre* du Par lement.
8) (Ica moeurs du clergé y soni à l'abri de censure). Le clergé en Ptemoni et en Savoie n'est pas excessivement riche et les moeurs sont exellentes. La resi­dence des évèques dans leurs diocéses est très exacte. Les lumières du Clergé en general laissent beaucoup à désirer et leurs opinions sont conformes à tout ce quii y a de plus dévoué au Pouvoir du Souverain Pontife, et la Cour de Turin, s'élant toujours cru plus habile ménte dans la finesse que celle de Rome, a toujours prò* fere tout avoir par la douceur que par des éclats peul-ètre justes mais toujours dangereux.
1/8) Dans l'armée du Roi de Sardaigne Vancienneté décide tellement que sou-vent pour faire la moindre promotion on est obligé de donner beaucoup de rangs. Peut-étre y a-t-U un excès en cela: mais les inconvénients sont hien moindres que lorsque tout est arbitraire et que Vintrigue et la faveur décident de tout. Vancien­neté. dans VArm.ee du Roi de Sardaigne, roule dans chaque régiment jusqu'au grade de Major; après ce grade tous les officiers roulent ensemble dans Varmée.
9) (attacher chacunc d'elles a la cause polllique). VoUà le chef-d'oeuvre poli-piqué de ce pays. Point d'ordres privilègiés. Les nobles et les ecclésiastiques y sont des classes distinctes et qui n'ont d'existcnce qu'autant qu'elles se distingùent au service du Prince et de l'Elat. La noblesse est héréditàire dès qtt'elle est acquise, mais les grades disiinctifs de la noblesse ne le sont point. Tous les grands emplois de la Cour sont le prix de services rendus dans la carrière militaire et dans Ut carrière de la Cour. Ce n'est qu'aprés de longs services que Voti parvient aux ordres, mème à cèlle de l'Annunciade, qui exige des preuves d'ancienneté de noblesse, C'est un grand système dans une monarchie ah solite et qui produit les plus grands biens en rendant la noblesse dépendante du Souverain et en la formant à se di­stinguer par des vertus et des talents, sans se reposer sur un vaiti nom.
10) (consommani loin de son troupeau la dime) En Savoie il y a ancore des dtmes inféodées et des dtmes ecclésiastiques. Elias sont abonnées dans beaucoup pay-s, ce qui les rena moins onéreuses; dans d'autres eUes ne sont que 1/20 ou 1/30 de la rèsólte en blé et en raisins. Ces dimes n'approchent point celles que l'on connati dans d'aulres pays et qui sont un grand oh staci e à l'agriculture. Ce-pendant la Savoie, malheureusement pour elle, n'est pas dans le cas du Piémont, oii l'on ne volt que par-ci par-Ut quelques restes de dtmes soit inféodées soit ec­clésiastiques.
11) (li fui UBBÌA à rais ou de 1/10) L'atitmtr se troni pc tei. L'impeti territorial, lors du cadastre, fui assis à raison de 20 du revenu net; mais il a raison de dire que les terrea oyont depuis lors augni ente de valeur, l'impót est doventi si moderò que nul pays ne paie si peu sur les biens territoriaux.
12) (par lieuc carréc). Les calcili s de Vautotir sur la superficie des Etats du Roi et sur la populution ne sont pas cxacts. En vaici de plus précis donnés par un habile geometre et astronome. En premuti pour unite de musare la licite de 25 au degré et de 283 toises de Prence, In superficie des Etats du Roi de Sardaigne en terre ferme jusqu'à la tigne de Unir limila n travers les lacs Majéur et de Genève, sur une grande carte dretsée pour fustiga de CAcadSttiie, sur Ics déterminaiions les