Rassegna storica del Risorgimento

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Vittorio E. Giunteli*
d'une manière claire et positive la vraie ligne iniermédiaire tracie entra les deux autorités. Le citoyen Bertolio puisera dans ces deux actes les réglcs de sa conditile pour ce qui concerne les rehttions avec les autorités militaires. Il ne negligerà rien pour établir la plus par fui te harmonie entra toutes les différentes branches des autorités en Italie, puisque c'est de cette harmonie que dépendenl les succès des armées de la République.
Il existe une certame antipathie entre les NapolUains-et les habitants de la République romaine, et les derniers événements ne l'auront pas diminuée; cette antipathie existe aussi avec les citoyens de la République cisalpine. Le citoyen Bertolio s'allocherà à Vaffaiblir sans la détruire entièrement; car nous devons nous piacer constamment vis-a-vis de ces petits Etats comma arbitres de leurs démèlées, et notre politìque doit sans cesse tenére à prevenir tonte ligue contre Vinfluence frangaise.
Comma une grande pardon du territoire qui composait précédemment les Etats du Saint Siège, fait aujourd'hui partie de la République cisalpine, il est très important de s'assurer si VEtat romani, d'après les limU.es actuelles, petit étre en état de se soutenir par lui ménte et de subvenir aux frais imm'enses qu'exigent la dignité et les avantages du gouvernement répresentatif. Dans le cas de la negative,, le Citoyen Bertolio prendra les renseignements les plus certains sur les améliorations qu'il conviendra.it de faire en faveur de la République romaine, soft pour lui donner une augmentatìon de territoire, soìt pour faciliter les moyens de se soutenir par d'autres avantages politiques ou commerciarne. Il serait peut-ètre utile de tracer au midi les limites de cette République depuis Terracine sur la Mediterannée, jusqu'à Pescara forteresse située sur le Golphe adriatique, en reunis-sant à la Romaine toute la partie du territoire napolitain située au nord et sur la gauche de la rivière Pescara. Le citoyen Bertolio est simplement auto-rise à prendre des renseignements sur ce derider ardcle, qui est subordonné aux évène? tnents et aux circonstances.
La situutioti de VEtat romain entre les deux mers petit le renare susceptible ef un grand commerce, mais il est essentiel de le faire tourner à Vavantage de la République créatrice.
Il ne serait peut-ètre inutile de rechercher quels seraient les moyens de mettre le pori de Civita Vecchia en état de rivaliser colui de Livoume, et aVen diriger les échanges avec Marseille ou toute nutre place de commerce de la République. En attendant que le Directoire Exécutìf àit pris une determination sur le pori d'Ancone, il est bon d'y encourager par tous les moyens possibles toutes les branches de commerce; sa situation est très avantageuse pour toutes nos Communications avec le Levant et les Ues vénidennes, et surtout la Grece et la Morée.
Un objet qui n'est pas à negliger dans les circonstances actuelles, c'est de comuUtre le vérUable esprit de la Toscane, la vraie situation de ce pays relativement à la Romaine, le penchant ou l'éloignement de leurs habitants respectifs pour une réunion politìque dans l'hypothèsè des circonstances plus ou moins favorables à cet égard, le ìneovéntents ou les avantages qui pourraient en résulter, tane pour la République jrancaise que pour les habitants de ces contrées.
D'après ce qui vieni d'ètre obseroé, pormi les services nombreux que le Citoyen Bertolio peut renare à la République dans importante mission que lui a confie le Directoire Exécutìf, le plus essentiel sera de diriger tous les efforts non seulement pour établir le credit national dans la République romaine, mais