Rassegna storica del Risorgimento

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Armando Salila
pour le royaume Lombari!- Vénéiien. Nous ne pouvons entrer dans tous Us détails de ce projet de constitution. On y pourraU désirer de dispositions plus elaires et plus precisesi et un peu plus de correction dans le style. On peut craindre que Tailleur, en voulant ménager tant d'intérits si contraires ou si divergens, n'ali fini par déplaire à tous les partis quii s'est péniblement efforcé de concilìer. Par exemple, celle division de deux Chambre*, Fune communale et Vanire baronuale, et cette perspective de corporation exisiantes ou possi* bles, suffirait seule pour inspirer de la défiance. D'ailleurs, Fauteur semole mé­nager les prétentions des barons italiens, camme syils y tenaient beaucoup, ce qu'oti ne peut lui accorder que pour la panie de VItalie la moins civilisée. On ne peut, cependant, refitser à Vauteur le mèrito d'avoir fait des observations jus-tes sur la véritable position morale et politique de F Italie; et son ouvrage, malgré ses défauts, est toujours une nouvelle preuve de Vesprit qui domine actuellement les Italiens.
F. Salfi.
Non sappiamo qual risonanza abbia avuto il progetto costituzionale di Francesco Romeo; ma in Francia i redattori della Revue Encyclopedique non lo ritennero indegno di far seguire l'esposizione del Salfi di una postula erudita e non scevra di una certa simpatia per il Risorgimento italiano:
L'ouvrage qu'on vieni de publier à Londres, sur Forganisation et la cons­titution convenables à F Italie, rappelle deux mémoires poJitiques, oh le mime sujet se trouve traile avec d'assez grands développemens. Ils ont été insérés, au commeneement du tome IX de la volumineuse collection, publiée par M. Sellali, à Paris, en 1814, 1815 et 1816, sous ce titre: Recueil des pièces officielles, destinées à détromper les Francais sur les événemens qui se sont passés depuis quelques années. Le prender de ces mémoires a pour titre: Le Conser­vatela de l'Europe, efc., ou Moyens de rétablir l'equilibro politique des dif-férens états, et une paix generale solidement affezmie (octobre 1813). Le second est un Mémoire sur Forganisation federative et indépendante de F Italie, rcmis au premier consul Bonaparte (par M. A* Jullien), le M messidor an 8 (10 luglio 1800), après la bataille de Marengo. Ces deux écrìts renfermenl des vérìtés, alors propbétiques, comme Vont prouvé les événemens survenus depuis, et dont plusieurs peuvent trouver encore oVuùles applicadons.
ARMANDO SAITTA