Rassegna storica del Risorgimento
1859 ; BOSONNET JULES ; PERUGIA
anno
<
1954
>
pagina
<
84
>
84
Paul Guichonmt
repoussés, de pénétrer hardimmt dans les auberges, dans leslogement* d ouvners et memo jusque dans Vintérimr dm familles, où ih espératent que la misere ou le manque de travati leur gagnerait plus facilement la conftance doni Us avaient besoin. Là ils développaient loules les ressources de leur imagmation, déroulaient les tableau les plus séduisants aux yeux fascinès des jeunes inex-pérìmentés qui ne savaient pas quelle déception les attendai*, leur jaisant de si brllhntes descriptions du bien-8tre qu'on trouvait au service duSaint-Siège que les jeunes gens trop crédules, à la seule idée de servir som les éiendards du chef de VEglue et dans la capitale de la direnante, étaient saìsis d'éton-nement et d'admiration; puis enjin ces trompeurs d'hommes achevuieat, par les promesses les plus faUacieuses, oVobtenir le consentement toni désiré et la signature* pour eux si précieuse, des engagés volontaires, qu'ils condidsaient msuìte au dépSt de recrutement, triomphants camme un renard qui vieni de ravir une potile dans la basse-cour d'un villageois.
Le réglement sur le recrutement ne pennellarli pas cTadmettre quelqu'un qui ne professàt point la religion catholique, ces dignes représentants du Rai de Rome fournissaient de faux papiers à ceux doni le lieu d'origine laissait croire qu'ils n'étaient point dans la condition requise, et mente à des inconnus dépourvus de toute piece jusiificative de leur identité et de leur moralité. *) Par respect pour la défense qui leur étaitfaite de ne pas enrdler de sufetsfran-cais, ils procuraient également à ceuxci des actes d'origine ou des passeports d'une autre puissance, afin de ne laisser échapper aucune occasion de gagner le prime allouée... Les cadres des régiments étrangers étaient composés d'un bon nombre d'officiers qui avaient obtenu leur épaulette en fournissant à leur régìment un certain nombre de recrues, à faide du procède que je viens de décrire plus haut} àe sorte que ces jeunes officiers qui ne recouraient à celle tàcite mercenaire que pour se procurer une position avantageuse, arrivaient au corps sans aucune notion de la carrière des armes etsans apporter, dans cette croi-sade d'un nouveau gerire, le sèle et le dévouement qui distinguaient les anciens croisés. Les engagements étaient de quatre ans. Lorsque la première année de service étaìt écoulée, on avait la faculté de se rengager pour une autre année, de sorte que la plupart des soldats pontìficaux avaient toujours devant eux la perspective de quatre ans de service. La prima regalia (première prime d'engagement), Stait de 30 scudi romains (168 francs); on recevait ensuite pour cha-que année de rengagement 10 scudi (54 francs).
La solde journatière, déduction falle du versement à l'ordinaire, étaìt pour les sergents-majors, de 27 bajocchi (J frane, 62) pour les sergente etfour-riers, 18 bajocchi (1 frane, 08), pour les caporaux, 11 bajocchi (0 frane, 66) et pour les soldats, 5 bajocchi (0 frane, 30). La nourriture Étaìt suffisante et asse* bonne. Dans tes divers dépdts oh l'on étaìt obligé de séjourner, en alien-dant le départ du détachement doni on devait favre panie, on était presque toujours logé dans des auberges, ou une nourriture passable nous était servie.
) Les fofcs rapportò par Bosonnet sont cxacts. En 1865, un bureau pontificai de Tecrutement étabh en Savoie, à Evian, avee la toléranee du gouvernement francai* enrola
S vTV'.?rni0r,ìd6,fi,, exaits de h*P*' tlwo. Dea incidente ourent lieo, a la frontière, où des famffles vinrent reclamar leu* ennts et l'office fot ferme, sur la protcstation du gouvernement federai auprès dn ministère francai* dea Affaires étrangè-SmV la tSTU(HT * C0USerVé ** AX<M d6Ptenwnt* la Haute-Savoie,