Rassegna storica del Risorgimento
1859 ; BOSONNET JULES ; PERUGIA
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Paul Guichonnel
germani quo ou de la Suisse allemande profetati les crìa dea Viva Pu> nono et ordonmit aux villageois de Pimiter, ordre quHls s'empressaient d'exécuter piatto par crainte que par conviction. Mais ausai, pendant que les uns témoi-gnaient, par ces cris, de leur dèvouement au Saint Pére, d'autres manifestai ent Poppasi tion de leurs senti ments en prononcant Via Pio nono!; celle différence, très mìnime on le voit pour la prononciation, mais immense pour la significai ion. ne pouvail tire distinguée au milieu des vociféralions gSnérates.
Le 15 avril, nous passàmes la nuit dans le petite ville de Civittà-Castvl-lana, oh se trouve une forteresse qui seri de prison aux délenus tant civils que militai res; ma compagnie fut logie dans Vègli se et les autres compagnie dans des maisons oh la place leur avait été préparée. Le lendemain, après avoir gravi une montagne rapide, exposée aux ardents rayons du soleil, nous arrivàmes à Narni, petite ville située sur la huuteur, dominée par une assez forte citadeUe et dont les habitants sont de la plus aimable affabilité; une grande caserne nous servait de logementet nousy demeuràmes jusqiiau lendemain soirll avril.
Partis de Narni à 8 heures du soir, nous entràmes vers les 11 heures donala petite et charmante ville de Terni oh nous jUmes étonnés du spectacle inat-tendu qui s'offrit à nos regards. Malgré cette heure avancée de la nuit, les habitants n'étaient poinl encore rentrés dans leurs demeures et ils étaient répandus dans les rues que nous devions traverser. Sur une petite place, située à peu près au milieu de la ville, nous vtmes les ejjiges de VictorEmmanuel et de Napoléon III placardées cantre un mur et entourées d'un bon nombre de bou-gies qui servaient d'illuminations, ce qui me porterait à croire que le passage de noire regiment en cette ville n'alati pas inspiri une grande frayeur. Cepen-dant aucune manifestation nreùx lieu, ni d'un coté, ni de Vautre et nous con-tinuàmes tranquillement noire route. Après avoir force notre marche et doublé Pétape, nous arrStames à Spoleto, ville très charmante, oh nous passàmes la nuit, logés de nouveau dans des maisons qui nous avaient été assignées et oh le colonel Schmidt eùt à déplorer la pene de plusieurs hommes qui jugèreni à propos de ne plus suivre le regiment et de prendre la direction qui leur fut indiquée par les habitants cornine pouvant les mettre à Pabri de tonte pour suite.
Arrivés à Fuligno, ville très plaisante et très gaie, nous crumes remarquer dans les visages des habitants des dispositions semblables à celles que nous devions irouver le lendemain à la ville voi si ne. but de notre vovaee. A notre passage au petit bourg de Notre-Dame des Anges, nous nous arrétàmes pour faire notre repas du matin. Dans ce village se trouve le couvent general de V Ordre de Saint Francois iV Assise et une vaste égli se que les officìers et bon nombre de soldats visitèrent, au milieu de laquelle on voti une petite maison rustique qui fui habtiée jadis, dit-on, par la Salate Vierge. Notre halle à Nolre Dame des Anges se prolongea de quelques heures, en utlendant d'étre informés des dispositions décisives des Pérousiens auprès desquels un capitai ne-adjudant-major fui envoyé trois fois pour parlementer. Sur le refus for-mei de se renare exprimé par les habitants de Perugia, nous notis disposmes à nous approcher de la ville et à Pattaquer.
Malgré le grand nombre d*esprits hostile.s que renfermati le regiment, un petit nomare d autres, mieux pitentionnis, soit par opinion*, soit par dégoùt pour le métter de soldat, avaient forme le complot d'ubandoti ner le reste regiment et de se faire donner acefo Hans la ville afta d'aìder les insurgés à se