Rassegna storica del Risorgimento

1859 ; BOSONNET JULES ; PERUGIA
anno <1954>   pagina <89>
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Las mvnioirvs d'un saldai du Pape 89
dtfendre (je ne dois pas dissimular que fftais du nombre)t prisumant que la colmino, avanti de commencer Vauaque, se répandrail d'ubord daws la plaine pam entourer la ville éb fassiéger. Mais un pian d'attaqaa Una à fait con­traire ayant èie trace par le Colane Schmid!* ce projet, blàmable sous un rap~ port et digne d'éloges sous un nutre, ne put ciré mis à exécutìon.
Prise de Permise.
Le 20 avril 1859, nous arrivómes à 2 heures 1(2 de l'après midi au pi ed de la montagne sur laquelle est sise la ville de Pérouse. On nous fit charger nos armes et les quntre compagnies de grenadìers et de voltigeurs, se déployant en lirailleurs, gravi reni la montagne. Lorsqu'elles furent parvenues sous les murs de la ville, elles échangèrent d'abord quelques coups de fusil avec les insurgés; puìs quelques hommes courageux tentèrent d'escalader les murs, au milieu d'une vive fusillade. Un petit nombre était déjà parvenu à passer la première enceinte et avait couru au couvenl de Saint Pierre, voisin de la porte du mème nom, oh un certain nombre d'habitants s'ótaient embusqués pour làcher de causer plus de ravages dans nos rangs. fen suis encore à me demander comment une attaque aussi imprudente de la pan des quatre compagnies d'elite hur a si peu coùté, cor elles n'avaient encore perdu que troie hommes* lorsque le reste du régiment vint nous rejoindre au pus de charge. L'escalade des murs continua de plus belle, au mSpris du feu asse: bien nourri des assié-gés et elle fui ensuite facilitée par le secours d'une écheUe élevée, qu'un villa-geòis fut contraint de nous prSter. Quatre pièces de canon, qui nous avaient sidvi.es depuis Rome, furent amenées près de la porte, sous le commandement d'un lieutenant d'artillerie. Le colonel Schmidt lui ayant donne Vordre de faire commencer le feu des pièces, ce lieutenant refusa de commander un feu­di dirige conlre ses frères. (Après la prise de la ville, cet officier fui renvoyé à Rome, et f ignare la puniiion qui lui fut infligée). Ce que voyant, le colonel ordonna à un maréchal des logis suisse de faire bombarder la barrìcade dressée derrière la porte de Saint Pierre.
Les boulets vomis par le canon et les coups de hache lancés par les sa-peurs ne tardèrenl pas à surmonter ce premier obstacle. Une bande de voraces et de piUards se precipita alors dans le couvent de Saint Pierre, oh elle s'em-para d'un grand nombre aVobjets de valeur, en brisa d'autres d'une valeur infé-rieure et rendit vìctimes de sa fureur et de sa soif les fiaschi de vin Mane et rouge qu'elle trouva sur son passage. Un religieux et d'autres personnes recu-reni la man des mains de ces cosaques pontificaux.
Une vìve décharge de coups de fusil nous tint un moment à distance et nous empecha d'entrer dans l'intérìeur de la ville; mais le feu des soldati se raleniissant et le courage des soldats se ranimant à la voix de leurs chefs, une marche brusque et précipitée aux cris de à la baionnette! s'effectua vers la deuxième porte qui s'ouvril enfin et donna passage à cette mecsse de can-nibales dora les yeux jlamboyants ne respiraient que sang et pillage. Des coups ds fusil, partant de dessus les toits des maisons, faisaient encore siffler quel­ques balles à nos oreiUes, lorsque le drapeau blanc fot arbore, tout à coup, sur la tour du palais del Relegato. Ce malheureux peuple, supérieùt en nombre, mais moins habitué que nous au maniement des armes et dépourvu, d'ail' leurs, de tonte pièce de canon, se rendali, mais à regrell...