Rassegna storica del Risorgimento

1859 ; BOSONNET JULES ; PERUGIA
anno <1954>   pagina <91>
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Le,* fnémoims d'un, snidai du Pupi' l)l
min-mfimo témoin: je ne puis què me borner à priet le Suini Pére de ne paS s'enorgueillèr de pareils soldats.
tivuucaup de ces dignes défenseurs de la Papa ut è, en entrarli duna ks débite de vins ou de liqueurs, faistdenl d'aborti goùter por le débita ni la bomon qui leur élait servie, dans la crainte qu'un mélange malsain et corrupieur ne les rendit vietimi- d'une trop grande conjìunce. Mais je dois le dire, à la louangc ae ce peuple lavai, aucun nigeriani n'avait songé à emplover ce mayvn de se débarasse.r d'un ennemi odieux; un effet, si la grande quantità de boissons de toutes sortes qui furent absorbées par les vainqueurs altérés cài contenti quel' uue poison, combien d'imprudente n'y eussent-ils pas trouvi la nwrt !
Le inerite récouipensé.
Peu à peu les magasins se rouvrirent et le mouvement se ranima dans la ville. Mais un nouveau gouvernement venati d'ètre impose à celle-ci: Pépée s'était emparée des commandements et de Padministration. Diverses affiches, placardées dans les rues, interdirent aux habitants laute manifestation bastile au nouvel ordre de choses et les sommèrent de rendre toutes les armes doni ils se trouveraient en possession.
Malgré la tranquillile qui par ut renaitre, un secret ressentiment élait nonni dans les esprits et la considération doni nous semblions jouir n'était rien moins que simulée. Cependanl, ma manière de voir laute libérale et Pi den­tile de mon opinion avec celle du peuple ne tardèrent pas à étre remarquées par quelques personnes que je voyais fréquemment et me conquirent leur entière conjiance. Un jour. j'aliai acheter chez un serrurier un peu de limolile de fer pour nettoyer mes armes. Sur ma demande du prix de cet objet, il me demanda si j'étais suisse, alternanti ou frangais (je dois dire que les Suisses et les Allemands, tiont le régiment élait compose en plus grande partie étaient, pour les Italiens, l'objet de la plus profonde aversion). Lui ayant répondu que j'"étais savoisien et, par conséquent, sujel du roi galani homme, il me dit que je n'avais rien à payer pour Pobjet que j'étais venu acheter auprès de lui et qu'il élait mente contenl de me donner ce faible gage de son estime pour les amis de Pindépendance italienne. En lui communiquant mes convictions politiques, j'achevai de me gagner ses bonnes grtìces et son affection. C'est ainsi que je m'acquis la bienveillance de quelques personnes, tiont je recevais toujours Paccueil le plus cordial, chaque fois que je me présentais à leur
donneile.
Cependanl, prls de deux mois s* étaient écoulés et aucun trouble n'était survenu, lorsque le bruii que Garibaldi tievait, à la tele de sa bande, venir aitaquer la ville pour la reconquérir au parti liberal, se répandit tout à coup. Le culo nel Schmidt fit fermer les portes de la ville et nous ordonna de lenir nos sacs toujours prète, comme pour un départ et de nous disposer à opposer à cette attaqup une énergique défense. Mais nos preparatifs furent vains et ce valeureux colonel en fut quitte pour la peur. Il fit apposer sur les murs de nouvelles affiches, melloni interdiclìon à tous faux bruite de nature allarmante et menacant des plus lerribles cfuttimente les auteurs de telles alertes.
Depuis notre entrée triomphante à Pérouse, on avail presque chaque jour
à signaler Pabsence prolongée et illegale de huil à quinze hommes. Plusieurs
fois, on a trouvé des pastes dépourvus de leur garde parco que les hommes