Rassegna storica del Risorgimento

1859 ; BOSONNET JULES ; PERUGIA
anno <1954>   pagina <93>
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Lt métnoims d'un snidai du Pape 93
interessati au swcès de f,intriche et tea quelques uns doni L'opinion libé­rale s'interessali, au contraire, à la defilile de celle puissance despotique et ambitieuse* La dèpèche ttilégraphique annoncanl la uicloire de Solferino et la suspension des bastili te"* nous combla de jote et nous fit triompher du parti allemand. Les dérisions qui furent prises après la concludati du traiti) de paix 4e Villafranca nous portèrent ancore plus à croire que notre régno louchaii a sa fin.
Cependant, le Saint Pére, craignant que Vaccroissement qui venati d'etra danne à l'indépendance italienne ninjluàl d'une manière pemicieuse sur les nombreux esprits, amis de celle ménte indépendance, decreta la créaiion de trois bataillons de chasseurs à pied étrangers. Le premier fut compose d'ojfi-ciers, de sous-ojficiers, de caporaux et de soldats tirés des deux régiments étran­gers; les deux autres bataillons furent formés de militaires envoyés par UAu-tricke et par la Prusse, sous le titre de volontaires, ajin de ne pas donner lieu à une accusation à"intervention armée. On m'a aussi donne pour certain que le Due de Modène, déchu, a beaucoup contribuì'' aux frais d'habillement et d'equi-pement de ces bataillons.
Le passage au premier bataillon de chasseurs étrangers laissa un bon nomare de grades vacants et fé fus un des candidats qui en profitèrent. Le Jburrier de ma compagnie Stani luimeme passe à ce bataillon, je fus promu. dans la memo compagnie, au grade de caporal faisant fonctions de fourrier. Je 6 novembre 1859. Mes nouvelles fonctions me fournirent Voccasion de me rendre plus familier avec le lieutenant commandant la compagnie {le capi' taine avait été blessé lors de la prise de Pérouse et avait obtenu un congé de convaìescence). Cet officiar me portaìt beaucoup dHntérèt, au point de tolérer et de laisser impunies les fréquentes manifestations de man antipathie pour .le gouvernement pontificai. Un jour qtCune discussion politique s'était engagée dans la chambre qui nous servati de bureau, fé poussai la témérité fusqu'à prononcer la phrase sturante, quHl m'arrivati souvent de ne pouvoir conlenir: Nous sommes venus empecher des malades de se plaindre. Le lieutenant réfléchit un instant au sens de celle phrase et me causa la plus vive satisfac-tion en ajoutant quen effet le gouvernement clérical n'était pas de nature à rendre un peuple heureux
Le premier janvier 1860, je fus promu au grade de sergent-fourrier, dans la mente compagnie de voltigeurs. Les autres sous-officiers furent tres éionnés de Vexception doni fétais Pobjet, car on n'avat pas encore vu de sous-officier nommé directement dans une compagnie d'elite, sans avoir fati un stage dans une compagnie de centre. Je sais que fé devais cette faveur à la bienveillante intercession du lieutenant doni je viens de parler etje regrette d'y avoir répondu par une ingratitude, ainsi qu'on va le voir.
Ma désertion.
Je ne devais pas user les galons qui renaient de m'Stre donnós, ni prò-Jìter pendant longtemps des avanlages du grade auquel j'élais parvenu. Voyant que le licencinment tant dèsiré tardati à me débarasser d'un uniforme que je portate à regret et las, enfiti, de faire panie d*un régiment qui était Vobjet de la hai ne generale des habitants, je pris la revolution d?en finir, d'une manière plus prompte et plus decisive mais aussi plus périUeme. Le 15 fanvìer 1860*