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Cesar Vidal
Nona ne 8ignalerons que pour la curiositi? des erudita lea étudea juridi-ques de R. Bompard,*) démontrant qu'en 1870 les grandes puissances n'ava-ient aucun intére t réel qui les incitàt au mainticndu pouvoir tempoxel et s'ap-puyant sur Pautorité du jurìsconsulte auglais R. Philliinore 2) pour justifier la fin dea E tata Pontificaux et donner une analysc de la loi dea garanties. Des commentaires diflerents de Pexégèse de cette loi ont été préscntéa par Dnrant Morimbeau (Jean des Houx) 3) qui a'est demandò ce que garantissait réellement ce texte législatif, dont il critiquait Pambiguité voloutaire d'une rédaction pouvant etre interprétée daus les sens lea plus divers et dont le vague des expiessions xéservait la plus grande liberté à ceux qui avaient souscrit les cngagcments promulgués le 13 mai 1871. Après la signature des accorda de Latran, Montesquiou de Fczensac, 4) dans une thèae de Droit, a examiné au point de vue j uri di que la situation en fait et en droit de PEglise catliolique au lendemain du 20 septembre 1870. Il a cstinié que la loi des garantìes avait été inspirée par une politique juridictionnaliste ayant pris naissance en Espagne sous Philippe V en 1700. Il a ab orde l'analyse des loia évetsives de lalcisation de l'Etat qui furent votées de 1870 à 1876. Dans ses références il citc les travaux de le Marois5) et de G-. Desbuquoia. 6)
A. Debidour7) a consciencieusement analysé les répercusaions du 20 septemhre 1870 dana la politique intérieure et extérieure de la France jusqu'à la mort de Pie IX. Ses conclusione ne concordent pas toujours avec celles du P. Lecanuet8) sur la por tèe des violentes pétitions légitimistes en faveur du rétablissement du pouvoir tempore!.
L'Abbé Aubert 9) a très objeetivement tire des vues généxales sur la fin du Pontificat de Pie IX: relations entre le Roi d'Italie et le Souverain Pontife, politique du Cardinal Antonclli, débuts de Porganisation et de l'action catholique dans la Peninsule (p. 372'),, bilan de Pintransigeanee: actif et passif. Les biographies de Victor Emmanuel II10) et de Pie IX u) esquissées par H. d'Ideville au lendemain de la doublé disparition du Roi et du Pape sont trop inspirées par les positions politiques de leur auteur. Dans la première, il ne reconnaìt au fondateur de l'Unite Italienne que des qualités négatives (p. 85) et suppoae un peu légèrcment qu'il ne fut que le docile exé-cuteur dea caprices de la Nation (p. 86); son récit colore de la magnificence des funérailles du 17 janvier 1878 a une certame valeur anecdotique. Dans la
') B. BOMFAJU), La PapautS en Droit International, Paris, 1889 (p. 135).
2) Sta IL I'HILLIMOHE, Commentaries upon international Iato, Loadxes, 1889.
3) DOKAKT MOIUMBBÀÌJ, La Queation romaine, Paris, 1901 (p. 240).
*) MONTESQUIOU DE FEZENSAC. Rapporti de VItalie avec ìa PapautS depuis 1870, Paris, 1936 (p. 156).
5J L-E MABOIS, La Question romàiria, Paris, 1933.
*) 6. DESBUQUOIS, Le Papa et l'Italie, Paris, 1929 (p. 32).
">) A. I)Eifiij(nnt, VCgliso caiholique et VElat sous la IH*"" R6publiqua, t. Ir, Paris,
1906 <p. 468).
B) p. E. LECANUET, Lea damiere annees du pontificat de Pie IX, 1870-1878, Paris,
1931 (p. 570).
9) ABBÉ B. AUBEET, Le Pontificat de Pie IX, Paris, 1952 (p. 510). >o) H. D*toEVUXE, Victor Emmanuel II, Paris, 1878 (p. 99). 'UE n'InfiVHflB, Pie IX, sa vie, sa mort, Paris, 1878 (p. 157).