Rassegna storica del Risorgimento

FRANCIA ; V
anno <1955>   pagina <65>
immagine non disponibile

Studi francesi sul Risorgimento (1870-1915) 65
Pcdagogique de Paris. Quaraute oinq picces soni annexées à ce rapport pour renseigner le Ministre francais sur la vitalité des grandes institutions didac-tiques italiennes (Ecoles aormales primaìres, salles d'asiles, léformes ainor-cées par Bonghi et de Sanctis).
POUTIQUE TBANGÈRE - L'AFFAIRE DE TUNISIE
La politiquc étrangère da second roi d'Italie et de ses ministres a paxticulièrement soUicité les iuvestigations des historiens et des publicistes francais.
Une imposante bibliographie a óté consacrée aux affaires de Tunisie. *)
N. Faucon2) a réuni une scrupuleuse documentation sur la rivalité franco-italienne dans la Régence lors des incidents qui mirent aux prises les consuls Slaccio et Roustan et sur les conséquences immédiates du traité dn Bardo, notamment sur l'attitude des consuls Raybaudi, Berrio, Machia­velli.' On a ideatine le pseudoayme P.H.X. qui, dans les Annales de V Ecole des Sciences politiqu.es da 15 juillet 1893 évoque les phases de l'apre lotte d'influence auprès da Bey opposaat Roustan et Maccio. 3) L'anteur de cet article était le sénateur d'Estournellcs de Constant. La baronne de Billing *) a tire des conclusions tranchées des canipagnes d'H. Rochefort dans l'Jntrorc-sigeant à l'occasion du procès Roustan (décembre 1881), 5) Le baron de Bil­ling, Cousui de France à Tunis en 1874, d'après ce que rapporte sa biographe, aurait seconde Gambetta pour résoudre à l'amiable le problème tunisien (p. 334), en conseillant, à Rome et à Paris, le doublé déplacement de Roustan et de Maccio. La partie la mieux venue de ce gros volume est celle consacrée à une mission secrète confiée par Gambetta au baron de Billing pour négocier avec la Consulta. Il aurait été convenu que le Savoisien Durando succèderai t à Maccio tandis que le Comte de SainteFoix remplacerait Roustan (p. 339). La baronne de Billing pose des problèmes que l'histoire n'a pas résolus: in-trigues du general Kereddine, position de la maison Erlanger dans les projets de voie ferree Tunis-Sfax, sourdes menées d'une certame Elias Mussali pour exacerber les querelles entre Maccio et Roustan, attitude, en 1881, du Chargé d'Affaires d'Italie à Paris, Marochetti, etc. Le récit de G. Loth 6) est moins conjecturaL
Le Cardinal Lavigerie fot certainement un adversaire déclaré de l'influ-ence italìenne en Tunisie. La prestigieuse persounalitó de ce prélat, fondateur des Pères Blancs, a maintes fois sollicité la piume de ses adnùrateurs. L'abbé" Klein ') a nié la participation directe de PArcneveque de Carthage aux que-
J) SIx. éttttlcs capitaku ont été analysécs dans le Fase. Vili de la Rassegna storica del Risorgimento (aoùt 1936).
2) N, FAUCON, La Tunisie avant et depuis Voecupation frangatele, Paris, 1893.
5) Voir, Rassegna storica del Risorgimento, Anno XXIII (1936), pp. 998-999. *) BAHONNB DE Bitxwc, Le baron Robert de Rffling, Paris 1895 (p. 493),
6) Le 1S décembre 1881, H. Rochefort qui avait accuse Roustan d'avoir réalisé des prò-fits personnela en Tunisie fut acquine por la Cour d'assise de la Scine. Deus journaux italiens: 2xi Libertà et La Riforma tirèrent de curieux commentaires de ce verdict.
6) G. LOTH, Ttisioirn de la Tunisia, Paris 1898.
7) AUSE F. KXJSIH, Le Cardinal Lavigerie et ses oeuvre d*Afrique, Tours 1897 (p. 347).