Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ;"?RE (L') NOUVELLE"; CATTOLICI ; GIORNALISMO
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plus que des inquiétudcs politiques. Nous avons assez fait voir nutre zèle pour l'Italie; mais cotte passion qu'on UOUB reproche et dont nous ne nous repentons pas, serait bien peu profonde, si elle ne concevait que dea cspérances, si elle u'avait pas ses alarmes. C'est le propre d'un attachement véritable de tout craindre pour ceux qu'on aime, et de leur mesurer sobrenient la louangc. Ce langage n'a rien de nouvcau pour Ics Italìens: c'est cefali de Dante, de ce grand coeur, le plus passionile qui fut jamais pour sa patrie, mais qui lui ménagca le moina l'amcrtume des reprocb.es. Dcpuis plusieurs jours nous nous étions propose de exprimer nos craintes sur les dispositions politiques et militaircs des provinces lombardesi
Toute l'Europe est rcstée dans l'admiration devant l'h.éroXque délivrance de Milan. Dèa ce moment personne n*a pu douter des droits ni des déstinées de l'Italie, surtout quand d'un bout à l'autre de la péninsule on annoncait l'armement general des popula-tions, les oftrandcs patriotiques des femmes qui vendaicnt jusqu'à leurs tresses pour en verser le prix au trésor de la patrie, le départ de ces légions de jcuncs gena qui traversaient les villcs sous des pluies de fleurs; enfin, les premiers combats de l'armée piemontaise, à qui il a suffi de paraitre pour balancer la vieille réputation des grenadiers hongrois.
Cepcndant l'admiration est exigeante, et on peut avouer qu'elle attendait davan-tage. Après ces fameuses journées où douze cents Milanais dépossédèrent une garnison de scize mille bommcs, on avait droit de penser que tante d'héroYsme ne pourrait pas longtempa se contenir derrière des barricades. Quatre millions d'habitants permettaient de compter sur cinq cent mille bommes en état de porter les armes, et l'opulence du pays ne laìssait pas de doute sur les ressources financières que trouverait une guerre si juste et si désespérée .
Ma, esauritosi lo slancio iniziale, non era avvenuta la necessaria trasformazione dei sistemi di lotta da insurrezionali a regolari ed erano, soprattutto, prevalse le esiziali tendenze particolaristiche:
Nous voyons bien le Tyrol italien et le Irioul défendus par des corps francs qui font admirer leur intiepidite plus que leur discipline. Mais peuton en fairc mouter le nombre à vingt mille hommes? Où se forment les régiments, les troupes régulicres qui consentent à servir la cause de l'indépendance, non plus derrière des murailles ou des buissons, mais en rase campagne, commc au temps bérolque où les soldats des empereurs ne voyaient pas sans fremir cette redoutablc infanterie milanaise serrée autour du cbariot ustionai qui portait les coulcurs de Saint Ambroise?... Il semble que le perii de la Lombardie devait arracher à leur repos les peuples du centrc de la Péninsule et du midi. Sans doute- Florence, Rome et Naples ont envoyé leurs contingents de troupes de lignc, grossis pax les recraes dea écoles et des gardes civiques. Mais si ces forces xéunies ne portetit pas à cent mille le nombre des combattants, qui pourrait s'en étonner? La Sicile a épuisé son patriotisme en armant une compagnie de cent volontaires, quand elle avait à détròner la dynastie de Bourbon. Les Napolitains occupés à bombarder Messina, pensent avoir beaucoup fait d'enguger sous les ordrcs de la princesse de Belgiojoso un corps de deux cents hommes... D'un nutre coté, le general Allemandi après avoir combattu valeureuse-ment à la téte des corps franca, se retire devant les nccusatiuna de fclonic dont es subor-donnés Pont pourauivi, et déclare ne vouloir reprendre de scrvice que dans les ranga d'une troupe dtscipIinCft. Cependant Milan conrpte plus de chibs que de bataillons...
Brescia, ircitée de ces dissentiments où elle croit voir la xuine de la causo lombarde, se hfite de se donner tonte ratièra, ville et territoirc, au royoume do Sardaigne
Venisc, qui peut dé) decouvrir du baut de ses domes Ics villages brulé par les Autrichiena, demando la convocotion d'une Assembleo constituante. PlaiBanco proteste contee les entreprises de Parme, qui prétend conserver BOB droits de capitale et continuer de percevaàr les imputa du duche.
Il v a cinq acinaines que Gencs a renoncé à s'eriger en republiquu: mais, on revanche, Livourne rève la gioire dea viellcs vttles librea et prétend à l'empire aolitaire des mera*