Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ;"?RE (L') NOUVELLE"; CATTOLICI ; GIORNALISMO
anno <1959>   pagina <336>
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Bernardino Ferrari
Bando, però, alle esitazioni: è necessario affrettarsi peróne l'Ungheria vota rinforzi e la Germania è chiamata in causa.
Non può evidentemente considerarsi prova di una più tiepida sim­patia per la causa italiana quest'ultimo suggerimento di una pace di com­promesso. Era oramai, dopo Custoza, la soluzione che la realtà dei fatti indicava e che membri del Governo provvisorio di Milano, la diplomazia europea meglio disposta verso l'Italia e più avveduta, lo stesso re Carlo Alberto avevano già, anche prima, presa in seria considerazione. *)
A proposito della Germania, l'Ozanam manifesta le proprie preoccu­pazioni di democratico e di europeo per la trasformazione che andava operandosi nel movimento quarantottesco tedesco, in seno al quale le manifestazioni di nazionalismo puro, la vichiana boria delle nazioni, apparivano oramai dominanti. Liberale e nazionale nei primi tempi, il mo­vimento tedesco andava sempre più riducendosi alla sola anima nazionale.
Le monde enticr et la Frauce en particulier ònt suivi avec une attention toute bicnveillante le mouvement de l'AIlemagne vera l'unite et la liberté. Nòtre jeune Répu-biique s'est empressée de protester auprès du plus jeune parlement de Francfort de ses dispositions toutes pacifiques, toutes affectucuses. Point de retour vers le passe, pas de limites naturelles: si les traités de 1815 sont dechirés, les Germains eux-mémes ont com-mencé par les mettre en pièces, voilà nos paroles, et nos actes sont d'accord avec nos paro-les. Mais bientót on a vu se manifester dans le sein de la conféderation les plus singulières tendances. Le germanistne envahissenr, ne connaissant plus de bornes, prétendait embras-ser dans son sein presque toutes les nations de origine teutonne
Assurément, nous sommes disposés à faire une large part à ces ébnllitions d'un patriotisme un peu juvènile qui commence à essayer ses forces; mais il serait grand temps qu'elles eussent un terme. La France ni l'Europe ne pourraient tolérer longtemps ces tendances envabissantes, et si l'AIlemagne voulait venir en aidc de l'Autriche en cctte circonstance, il ne faudrait pas nous accuser au moins des terribles conséquences qui pour­raient en résulter pour elle-mème. En violant le droit d'une nationalité oppriméc, elle aurait donne à tout le monde colui de ne plus respecter la stenne.
Il est clan* d'ailleurs que ses princes actuels, en la précipìtant dans une guerre inju-ste, espéreraient paralyser le mouvement liberal et les conséquences des révolutìons qu'ils subissent plutót qu'ils ne s'y rallient. Pendant qu'on se battrait sur le Po, sur Le Rbin, et le Danube, les vieux gouvernements se reconstituiraient, le parti retrograde se refor-merait, appuyé* par la Russie et par l'Anglctcrre: puis, tout serait à recommencer .
Considerazioni pressoché analoghe sulle pericolose manifestazioni del nazionalismo tedesco faceva, nello stesso agosto del 1848, l'Azeglio nei due articoli L'onore dell'Austria e Vonore dell'Italia e Quale sarà il diritto pubblico europeo? apparsi sul giornale fiorentino La Patria il 21 e il 29 *) Dei due articoli l'Azeglio mandò copia ai suoi amici francesi de I/Ere Nouvelle pregandoli che si dessero da fare perchè pussent
1) C. CASATI, Nuove rivelazioni tisi fatti di Milano del 1847-48, pp. 327-328.
2) M. D*AZEGOK>, Scritti e discorsi politici, per M. DE RUBRTS, voL II, Firenze, 1936, pp, 9-25.