Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ;"?RE (L') NOUVELLE"; CATTOLICI ; GIORNALISMO
anno <1959>   pagina <341>
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/ cattolici de L'Ere nouvelle 341
Il movimento liberale del '30 appariva al Rendu la réconciliation omcielle de l'Eglise avec le système social des temps modernes, c'était le traile de paix entre l'idée rcligieuse et Finspiration de 1789, ces deux forces dont l'antagonisme a fait depuis cinquante ans le malaise de nos so-ciétés. La France avait la mission, elle était appelée à l'honneur de prendre la plus large part à ce traité solenncl, et d'en faciliter la conclusion .
Ma era stato poi tradito.
e En bienl la diplomatie Ixaucaise, sous le gouvernement déchu, ne pam ni com-prendre cette mission, ni accepter cet honneur.
A la discrétion de l'Àutriclic depnis les mariages espagnols, elle avait, en Italie abdiqné sa vie propre, pour demander le mot d'ordre non à Paris mais à Vienne; à Rome comme Turin, elle combattit ce qu'elle devaìt servir, elle servit ce qu'elle devait com-battre.
On comprend alors comment l'Angleterre pouvait se croire appelée à récneiDir en Italie la snecession morale de la France... Le manifeste de A. de Lamartine rat cette protestatìon. Il était cela et pas autre chose. Le gouvernement dècita avait heurté le sentiment italien dans trois questions: dans la question de la nationalité, en paraissant donnei la main à l'invasion de Ferrare: dans la question de la liberto intérieur, en compri-marit le mouvement constitutionnel: dans la question de la ligue federali en accueillant froidement le pian d'union douanière. Le gouvernement nouveau repudiait Fhéritage d'impopularité qui lui était légué en Italie, et protcstait (pp. 35, 36, 37, 44, 45).
Ma, aggiunge il Rendu, se le manifeste parlait de paix, l'Italie répon-dait par la guerre. Un nouveau problème, le problème international était pose; et pour le résoudre, il fallait non des phrases, mais des actes (p, 47). Il Rendu ricorda la costituzione dell'airmée des Alpes, comandata dal gene­rale Oudinot, e, sulla scorta delle dichiarazioni fatte dal Lamartine il 23 maggio all'Assemblea (al Governo provvisorio era frattanto subentrata la Commissione esecutiva dei cinque), l'offerta di intervenire au premier appel,.
Cominciò allora una serie di equivoci e di errori, tanto da parte fran­cese come da parte italiana, che portarono la situazione ad un punto morto.
La Francia si legò le mani, subordinando il proprio intervento ad un invito che non veniva, gli Italiani, ad eccezione del Cattaneo e del Ferrari a Milano, del Tommaseo e del Manin a Venezia, si chiusero nella formula generosa, ma illusoria dell' Italila farà da sèt la parola fatale che ci condan­na scrìveva il Cattaneo. *) II Rendu puntualizza l'errore francese:
r
En engageant la parole de la Franco, parole engagée plus solenneuement encore par la rat.ificai.ion formelle de l'Assemblee nazionale, la commission executive ne mettait a l'accorcipliwcnicnt de cotte promesso d'autre conditlon quo la volente de l'Italie. La com­mission consti tua! t; un peuple et ranger juge supreme do la convenauce et de l'oppor-
i) C. CASTANE, Scritti pulitici ed epistolario pubblicati da GABBIKU: ROSA, e JESSIE WmxB, MAIUO, Firenze, 1892, voi. I, p. 187.