Rassegna storica del Risorgimento
1848-1849 ;"?RE (L') NOUVELLE"; CATTOLICI ; GIORNALISMO
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Bernardino Ferrari
existence politique, de conquérir scs droits à la vie de nation; une portion de ce peuplc* celle qu'engourdit encore de ses étxeintes une paralysic séculaire, assiste, dans l'indiffé-rence, aux luttes de l'idée nationale.
Mais tout ce qui pense, tout ce qui écrit, lout ce qui agit, tonte la partie vivantc de ce peuplc, n'obéit qu'à une meme pensée: la conquéte de l'indépendance: et, jusqu'au jour où sera réalisée cette conquéte, les convulsions de l'Italie, remettant sans cesse en question les arrèts du droit International, compromettront la paix de l'Europe...
L'arniécpiemontaise de nouveau écrasée, il y aura pour l'Europe, non la paix, mais une trève. Demain, comme hier, rccommenccra ce doublé travail des deux écoles qui se partagcnt la péninsule: travail de renversement pour l'une, de concib'ation pour Tautre; la paix sera mise à profit par la première pour conspirer, par la seconde pour préparer la guerre...
Je demande si un état de choses, dans lequel les gouvernements italiens ne peuvent compter sur la vie du lendemain, où l'Antriche ne peut maintenir la paix que par la guerre où l'Europe est à chaque instant sur le quivive! si un tei état de choses peut etre accepté par des hommes d'Etat: si le provisoire est une solution: si enfili, l'intérèt, nous ne disons pas de l'Italie, mais de l'Europe, n'est pas lié étroitetnent à la promesse solenneOement contraetée par le gouvernement de la France (pp. 77-78-80-81).
Posto che non si può sfuggire al dilemma di dare al LombardoVeneto istituzioni moderne, premessa alla libertà e all'indipendenza d'Italia, o di far pesare su tutta la penisola un intollerabile regime di conquista, il Kendu, riecheggiando le idee del Balbo circa la funzione storica e naturale dell'Austria nell'Oriente europeo, aggiunge:
Eh hien! nous demandons si, au lieu de consommer dans une lutte stèrile des force qui, jetées dans les provinces danubiennes, la serviraient en servant l'Europe, l'Autrìche ne trouverait pas avantagc à négotier sur ces bases:
IP Afiranchissement de l'Italie;
2 Acceptation de la part des Etats LombardoVenitiens d'une portion propor-rion nelle de dette autrìchienne;
3 Traité qui favoriserait le commerce autrichicn (pp. 82-83).
Punto per punto, era questa la soluzione del problema italiano che Pio IX, tramite il Protesoriere, aveva suggerito alla corte di Vienna. *>
Il Rendu la ritiene tuttora valida e pensa che il Governo francese debba farsene patrocinatore alla Conferenza mediatrice che si sarebbe dovuta riunire a Bruxelles. Arriviamo così alla conclusione dell'interessante
nella radicale condanna dal Tommaseo che scrive di aver trovato a Parigi un<c Laraartine senza poesia e senza voce, nelle cui triviali parole indarno cercavi un accento che paresse voler sembrare un sentimento dell'animo, ovvero un elemento che risicasse di poter parere un'idea . N. TOMMASEO, Vertala negli anni 1848-1849. Memoria storiche inedite, voi. II con introduzione e note di-6. Gamharin, Firenze, 1950, pp. 131 e 158.
J) Le istruzioni, che mona. Monchini aveva avuto partendo da Roma per la sua missione, erano state infatti le seguenti; 1 ) riconoscimento della nazionalità italiana nei suoi naturali confini} 2) allontanamento a condizioni onorevoli delle truppe austriache dall'Italia; 3) equa ripartizione del debito pubblico; 4) trattato dì commercio Ira la nazione Italiana e l'austriaca, sulle basi dì uno perfetta reciprocanzu.