Rassegna storica del Risorgimento

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Bernardino Ferrari
Il congresso avrebbe evitato, secondo l'opinione dei cattolici democra­tici, i gravi pericoli di ima soluzione di forza ed unilaterale. Cotte idée d'un congrès scriveva più tardi il Rendu nous le pensons aujour-d'hui plus que jamais, pouvait seule conduire à une solution sérieuse et durable. Elle arrachait au sabre la plus difficile question des temps mo-dernes.
Caduto, comunque, il progetto del congresso e avvenuto il voto del SI marzo, la spedizione di Roma dovette apparire entro una certa deter­minata prospettiva, accettabile anche ai cattolici de L'Ere Nouvelle.
On peut, je croia, affirmer que l'expédition de Rome ne fot pas coneue, à l'origine, dans une pensée de réaction menacante. L'Europe ne pouvait tolérer dans la capitale du monde chrétien Mazzini et sa bande cosmopolite, cela est clair. La france devait-elle risquer (et cela après le désastre de Novore) de voir l'Autrichc aller se faire le gendarme da Pape et laisser écraser, avec tonte idée liberale, les germes mémes des créatàons de Pie IX, sous le talon des Croates? Il fallait à tont pax conjurer ce perii, en dépit des vceux secrets de bicn des gens qui entouraient le Saint-Pére à Gaète. Donc la France devait aller à Rome; elle devait y aller pour ellemème et pour l'Italie. Tclle a été la pen­sée de M. de Tocqueville et celle aussi de M. de Falloux; cette pensée était juste, et au poìnt de vue politiquc et au poirit de vue reiipieux . 2)
Alla fine di marzo L'Ere Nouvelle, un po' per la difficile situazione politica in cui si era venuta a trovare, un po' per difficoltà di natura finan­ziaria, dovette cessare le pubblicazioni. 3) Nel manifesto di congedo ai lettori, firmato dal Maret, dall'Ozanam, dal Rendu, dall'Audley, dal Gouraud, dal Feugueray, da Louis et Francois Guerin, sono riassunte le idee, sostenute durante un anno di vita, è ricordato il lavoro generosamente, anche se sfortunatamente, svolto per attuare in Francia une République honnète, sincère . Non manca un cenno di chiarimento alla politica difesa dal giornale nei confronti degli avvenimenti d'Italia.
Della fine del giornale l'Ozanam parla nella lettera del 24 aprile 1849 al Tommaseo (Appendice IV).
Rilevato che il giornale era stato ceduto à des legitimistes ,4) a sua insaputa, richiama con calorosa convinzione gli ideali per cui, lui ed i suoi amici, si erano battuti jusqu'au bout, sans profit, sans intérèt ni de gain, ni de vanite litteraire, ni d'ambition politique ed esprime la
*) E. RENDU, Le* conditions de la paix dans les Etats Romains, Paris, 1849, p. 58.
2) Lettera del Rendu al Capponi, 22 aprile 1853, in A. CARRARESI, op. cit., pp. 79-80.
3) La fin de VEre Nouvelle commenta 11 Duroselle fut un très grave échec non sealement pour la déniocratic chrétieimc, mais encore pour le cathólicisrae social. Elle écarta de la latte les esprit* les plus cluirvoyun ts coturno Maret, et les plus chalcurcux Gomme Ozanam... L'école sociale catholique n'uvait pu so fonder, I, B. DUROSEM.E, op. cit,* p. 820.
*) Si tratta del marchese do la Rocltcjacquclem, sul eoi comportamento assai poco corretto vcd. C. BÀZIN, Vie de Mgr. Maret, Paris, 1891, 1892, t. I, p. 355.