Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ;"?RE (L') NOUVELLE"; CATTOLICI ; GIORNALISMO
anno <1959>   pagina <363>
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/ cattolici de VEre nouvelle
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Viene, in primo luogo nell'introduzione, giudicata insufficiente la proposta contenuta nel motu proprio:
Le motu proprio da 12 septembre y relève deus cnnemis implacables, l'Absoltrtisroe et la Revolution. Donnant le pouvoir au premier, il rend des armes à la seconde, et la déchaine en la provoquant. Il détruit l'équilibrc que, sous la loi constitutionncllc, les chefs les plus illustres de la péninsule s'éfforcaient, pour la paix de l'Europe, de maintenir entre les Etats Italiens; et crée au centre de l'Italie, pour ses princes un exemple conta-gieux d'absolutisnie, pour ses peuples un foyer révolutionnaire, pour tous d'incalculables
périls Or, le gouvernement qui decréto à l'abri du drapeau francale,
l'acte solennel du 12 septembre, ce gouvernement ne reposc que sur les balonnettes; le jota* où. cet appui fera défaut, il croulera *)
Queste sue convinzioni il Rendu ribadisce nel testo della brochure:
Ces pages étaient écrites quand le motu proprio du 12 septembre est arrivò à Paris.
Le motuproprio, s'il reste le dernier mot de la restaurati on, est une rétractation solen-nelle, rétractation hnposée à un grand pape en expiation de sa gioire; c'est l'acte d'abdi-catìon morale déposée par Pie IX entre les mains de Grégoire XVI. Dans la spbère des idées comme dans le domarne des faits, l'oeuvre de Pie IX est frappée à mort. 1846-1847, liberté de la presse, institutions représentatives, le règne entier de Pie LX tout cela est rayé d'un trait de piume par la main d'un parti implacable.
Le motu proprio brise, avec le dernier espoir du parti modéré, les dernières liens qui rattacbassent au pouvoir temporel du Pape, les destmées politi qucs des Etats Ro-mains (p. 80).
A torto o a ragione il Rendu riteneva nel '49 possibile instaurare negli Stati pontifici un governo liberale 2) e considerava i cattolici francesi, in modo particolare il Montalembert, responsabili della sua mancata attuazione.
Secondo il Rendu il grande discorso dell'ottobre del '49 ce discours merveilleux comme oeuvre d'art, a été un àcte funeste au point de vue politique religxeux: il a faussé complètement les données de la restaura­
ci Le citazioni' sono tutte desunte dalla prima edizione della brochure Conditions de la paix dans les Etats Romains, Paris, cbez Comon et Compagnie, septembre 1849. Le prime pagine erano tate scritte prima che le truppe dclI'Oudinot entrassero in Roma, ma ciò non modifica la sostanza delle argomentazioni, come ci tiene a precisare l'autore: Je n'ai rien à y changer (p. 1. Nota).
2) JSon tutti erano invero cosi fiduciosi. Quell'attento osservatore che fu monsignor Giovanni Corboli Russi, nelle sue Memorie, osservato che nel motu proprio papale, mentre erano larghe le libertà municipali e provinciali , non erano contemplate le libertà politiche, aggiunge con evidente scetticismo: eia questione è di sapere se gli Stati Romani sono maturi per un regime che l'Inghilterra si ò dato, con. successo, dopo due secoli di tentativi, A. HANNO, L'opiiùono religiosa e conservatrice in Italia dal 1830 al 1850 ricercata nelle corrispondenze e confidente di monsignor Giovanni Corboli Bussi (Bibliot. di Horia ital. recente, III), Torino, 1910, p. 309.