Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ;"?RE (L') NOUVELLE"; CATTOLICI ; GIORNALISMO
anno <1959>   pagina <366>
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Bernardino Ferrari
E prosegue:
Sécularisation complète; systèmc constitutionncl qui garantisse lo libre jeu des insti tutions représentatives, condì tions sans lequelles on ne peut se fletter d'établit dans les Etats Romains une paix qui, pourtant, est le premier besoin de l'Eglisc, cornine le pre­mier voeu du monde chrétien. Ccs deux con di tions se supposcnt réciproquenient et se soutìcnnent en se completami. La sécularisation ti'a pas de but, elle reste sans garantic, si elle n'aboutit au développement libre et norma! des forces incines qu'cllc afTrartch.it.
Les insti tutions rcprésentatìves sont un vaio appareil, si ellcs s'exercont, non pas sous le contròie régulier d'un pouvoir constitutionncl, mais sous la pression monacante d'un principe difFérent, principe qui temi par sa nature à transporter de la sphèrc des conscien-ecs dans le domarne des faits politiques, la souveraineté dont il est investi; qui donne aux lois spirituellcs la sanction d'une penalità civile, aux lois civiles la sanction d'une penante spirituelle; qui flétrit come un sacrilego l'appcl d'un peuple à son droit propre, n'accepte d'autres cntraves que les entraves qn'il se pose, et se consacre encore en se limitante
La sécularisation dans Ics Etats Romains n'est donc pas seulement la sécularisation des fonctions, mais la sécularisation des principes. L'uno n'est qn'un ell'et, l'autre est une cause; la première n'est que la tolerance d'un fait, la seconde est la reconnaissance d'un droit. Sécularisation ne veut pas dire exclusion des ccclésiastiqucs. Excluriezvous Ri-chelieu, Mazarin, on Fleury ? Elle signifie admission des lalques. Sécularisés les principes, la question des personnes importe peu. Eh bien! la sécularisation ainsi entendue est le mot de la situation (pp. 3940).
Essenziali per un rinnovamento della vita politica negli Stati romani sono quindi la secolarizzazione, le garanzie costituzionali, il riconosci­mento del principio di nazionalità.
Chiarito il suo pensiero sulla secolarizzazione, il Hendu passa a parlare delle garanzie costituzionali che gli appaiono necessarie per permettere agli Stati della Chiesa di adeguarsi alla realtà storica e politica del tempo. È questa lo si è già visto una delle sue convinzioni più radicate:
Or, un indomptable mouvement entraine l'Europe vers les institutions repré­sentatives. Que dernandent les Etats de l'Eglisc? à vivre de la vie des Etats européens. Est-ce donc une pretention nouvcllc? Non; au moyen-àgc ils ont partagé les destinées municipales, républicaincs des provinces de la péninsule. Aux XVle siede une transfor-mation s'est opere dans les Etats Romains, sous la pression du méme principe qui s'impo-sait dans les autres Etats. L'unite s'y est faitc par i'absolutisme clèrica! come elle se faisait ailleurs par l'absolutisme royal; la crosso y a soutenu le trdne cornine ailleurs le soutenait l'épée. Dans la crise d'une transformation nouvelle, les Etats Romains invoquent la soli-darité qui, aujourd'hui cornine toujours, les rattache aux destinées générales. Qù est le crime? Unis a ccs destinées daus la periodo municipale, unis a elles dans la periodo absolutistc, de quel droit, dans la périodc costitudonneile, seraient-ils mis au ban de l'Europe? (p. 53).
Resta infine il riconoscimento del principio di nazionalità, a proposito del quale il Renda trova indisculibil ra ente le argomentazioni più convin­centi e gli accenti di più calda simpatia per l'Italia o le sue aspirazioni.
Beaucoup de gens accueilleront avec un sonrirc Ics mots d'unite itàlictuie et de mouvement uational. Ils ignorent quo l'Italie poursuit, sous leurs yeux, une idèo violile de huit luccica. Cotte idée a tourmenté le genie de tous ses grands hommes, dopuis Dante,