Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ;"?RE (L') NOUVELLE"; CATTOLICI ; GIORNALISMO
anno <1959>   pagina <370>
immagine non disponibile

370
Bernardino Ferrari
inspirations. Ges convictions ni'ont guide dans la brochure que je viene de publier: Conditions de la paix dans les Etats Romains, conimc cllcs ni'avaicnt dirige quond j'écri-vais: L'Italie devant la Franco. Or je viens de recevoir un N du journal La Concordia où, en me faisant l'honneur de parler avec éloge de raon écrit, ou donne à ma pensée une couleur plus ardente que je ne l'aurais pu désircr. Mon opinion, me alliances pon-tiques y sont presentées sous un jour force! Je crains fort que ce patronage de La Con­cordia n'oit quclque peti étouné les hommes éminents avec les quels je suis, à Turili, en communauté de pensée et en relations suivies. Qu' aura dit M. d'Azeglio en me voyant prouvé par La Concordia avant que les journaux conservateurs de Turili n'aicnt parie de ma brochure! mot qui dans la presse et partout, n'ai cesse de défendre la politique com-munc, la politique de la loyauté, de la dignité saturnale et de l'avenir liberal de l'Italie?
Je voulais donc vous prier, Monsicur, si la pensée qui a inspiré tous mes écrits sor les affaires italiennes vous parait conforme aux intéréts de votre pays, de vouloir bien faire rendre compte dans la Legge de la brochure que j'ai eu l'honneur de vous envoyer, et dont a parie La Concordiai Les condùions de la paix dans les Etats Romains. Vous me rendriez le plus éminent des services cn lui restituant par le jugement qu'en porterait la Legge son véritablc caractère et en faisant disparaitre, pour ime telle appréciation, le vernis de démocratie exagérée que tend à jeter sur elle l'article, bienviellant d'aulc.urs et bien intentionué, de la Concordia.
L'écrit dont je vous parie est l'cxpression de la pensée de Gioberti avec qui j'ai combine l'introduction; de M. M. Pantaleoni, Minghetti et Capponi des conseils des quels j'ai été heureux de m'inspirer. Que d'efiorts il nous faut encore [.] pour détruire tous les préjugés, Ics idées étroites et mesquines, à traverà les quelles on joue cette immense question de Rome, pour dissiper cette ignorance profonde des intéréts de la Péninsulc et de la situation vieille des Etats Romains! Le vote d'avant hier n'est qu'un voile jeté sur un abime. La question n'a point fait un pas. Elle reste grosse de menaces et de tempètes. Mon-talembert croit servir le Pape en proclamant l'incompatibilité de son gouvernement et de tonte libcrté politique: Mazzini n'a dit pas autre chose. Ou veut donc une guerre à morti V. Hugo a dit un mot vrai: le pire ennemi du gouvernement du Pape d'est l'esprit elencai...
Il est d'ailleurs bien utile que les journaux moderés italiens dounent la force de leur adhésiou aux écrits qui, en France, s'effoxcent d'éclairer l'opinion...x)
Ma, come ai è detto più volte, e notava l'Azeglio, le idee del Rendu non erano in quel momento popolari in Francia, dove, anche in uomini di sicura fede liberale, prevaleva l'opinione di non concedere ai sudditi pontifici nulla di più che limitate libertà municipali. Questo perchè sem­brava era la tesi che il cardinal Antonelli opponeva alle insistenze di Cesare Balbo che l'esperienza del 1848 aveva piti che sufficientemente dimostrato la immaturità delle popolazioni dello Stato romano in ispecic. e di quelle italiane in genere, per le istituzioni liberali. 2>
Il Benda invece, alla stregua del Rosmini e di quei liberali italiani, di cui egli difendeva in Francia le idee, riteneva ancora possibile negli Stati del Papa, anche dopo Gaeta, l'esistenza e la funzionalità di un par-
t) Roma, Museo centrale del Risorgimento, b. 383, cari. 49 (3).
*) L'opinione è condivisa anche du alcuni storici moderni, come il Mollat, che scrive: l'cducation politique da peuple était tout à faire et le parti liberal, prive de chela capables, avari; montré son impuissonco h triompher de la demagogie révolutìoiimùrc . Cit. da R AuuiittT, op. cit., p. 39, nota.