Rassegna storica del Risorgimento
NATALI GIOVANNI
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1959
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Vita dell'Istituto
varai allora che dall'altra parte della barricata, e cioè la Civiltà cattolica organo dei Gesuiti. Oltre che le informazioni particolari sono in essa da segnalare soprattutto le accentuazioni ariti lariniane dopo la perdita delle Koruagnc da parte del Governo Pontificio. Il prof. Nasalli Rocca ha chiuso la sua dotta relazione, richiamandosi a quella che fu la letteratura polemica antidinastica, antiborbonica ed antiestcnsc, sia sotto l'aspetto scandalistico giornalistico (Mistrali, Schiavi) di maggiore o minore virulenza, sia sotto l'aspetto ufficiale* Quest'ultima si concretò con le pubblicazioni ufficiali volute dal dittatore Farmi, che si risolsero in una frettolosa e tendenziosa raccolta documentaria e va considerata dagli storici con ampia riserva. La relazione del direttore della Biblioteca civica è stata vivamente applaudita dai presenti.
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MONTEVIDEO. Nello scorso agosto il prof. Emilio Baglioni ha parlato nella sede del Liceo Italo-Uruguayo sul tema: Aspectos y problemas del Resurgimiento italiano . La conferenza, con la quale si è iniziato un ciclo commemorativo del Centenario del 1859, si è svolta sotto gli auspici dell'Istituto italiano di cultura, fioretto dal prof. Salvatore Candido.
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PARIGI. Comme l'avait souhaité le Groupe d'Etudes du Risorgimento, des Journées FrancoItaliennes d'Histoire ont été organisées à Paris les 6, 7 et 8 octobre 1959 par le Comité Francais des Sciences Historiques qui invita la Giunta Centrale degli Studi Storici à designer les historiens italiens qui viendraient discuter des évènements de 1859 avec leurs collègues de France. Tous ceux qu'on attendait à Paris ne purent quitter la péninsole et l'abscnce de MM. Ferrabino, président de la Giunta, Artom, Chabod, Cortese, Maturi et Moscati suscita bien des regrets; par contre la venuc de M. A. M. Ghisalberti, qui présida la délégation italienne, de M.tì,fl Morelli, de MM. Passerin d'Entrèves, Romeo, Salvatorelli et Valsecela permit de brillantes séances d'études et de longues conversations amicales. Au début de la première rèunion, M. Renouard, président du Comité Framjaise des Sciences Historiques salua les délégués italiens au nom de qui répondit M. A. M. Ghisalberti.
Les quatre séances de travail dans un amphithéàtre de la Sorbonne furcnt présidées par MM. Renouvin, Salvatorelli, Fngier et Ghisalberti. Les Communications furcnt les suivantes:
A. FUGIEH, Les " Evangiles de Sainte Hélène formentils une source du sentùnent uniiaire italien?', L. SALVATORELLI, L'Europa di Napoleone III e VEuropa di Mazzini; P. GDICHONNET, La Droite en SavoiePìémont et les évènements de 1859; E. MORELLI, I corrispondenti francesi di Giuseppe Massari', F. VALSECCHI, Il trattato di pace di Zurigo (1859); A. LOVIE, Genève et la crise de 1859; E. PASSERIN D'ENTRÈVES, Discussioni e scambi d'idee sul potere temporale fra cattolici italiani sfrancesi dal decembre del 59 al marzo del 60; F. BOYEB, Les volonlaires francais avec Garibaldi en 1860.
Après les Communications eurent licu de nombreuscs iiiterventions, notamment celles de MM. Boyer, Contamine, Dethan, Dunan, Girard, Godechot, Guichonnet, Guiral, Le Bras, Mastcuone, M*"e Morelli, MM. Renouvin, Salvatorelli, Samaran, Tapié, Valsecchi. A la clóture des séances MM. Ghisalberti et Renouvin dirent leur satisfaction devant le hon travail accompli et leur espoir de voir étudier des questiona d'histoire franco-ìfcalien-nc cncorc mal élucidécs.
Le 6 octobre, les deux délégatfons viaitèront, au Chateau de Vincennes, l'exposi-tion de documents relatifs à la Guerre d'Italie, organiséc par le General de Cossé-Brissac, directeur du Service Historique de l'Annoo et Bes collaborateurs, et commentée par M. Contamine. Le 7 octobre, les délégués ailèrent en excursion, sous un del toujours cnsolcillé, au Chateau de Pierrefonds, restaurò par Viollct Le Due pour Napoléou 111 et présente par M. Legcndre, puis au Chateau de Compiègne, séjour de vacances de Napoléou III et de l'Impératrice, sous la conduite de M. Terrier, enfiti au Chateau de Faycl, propriéte da General de Cossé-Brissac qui ut à tout le groupe un charmant accuefl. Par aillcurs,