Rassegna storica del Risorgimento
FRANCESCO IV DUCA DI MODENA E REGGIO ; MENOTTI CIRO
anno
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1918
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pagina
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658
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(?, Sforato
qui. s opererà ìndispensabiement en l'Italie, ep-non paa seulement la pensée d'ime puissance durablc et d'une gioire iminorlelle à recueillir, mais un sen-timent de pitie digne ausai de votre ooeur, qui aura la réeompense dans l'amour et la récoùnaissance des peuples, doh vous enoourager a vous mettre à la tète d'une nation, jusqulcL malheureuse et divisée. Vous rt'ignorez pas (jue d'ailleurs l'Autriche a des vues sur toute la Péninsule olii elle voudrait piacer pour son propre compte le Due de Reichstadt (en effet S. A. R. le savatt officiellement). Si la politique par rapport à la France et a la revolution venait à lui commaiider ce grand pas elle n'nésiterait point : aujourd'nui on peut si l'on veut s'en détpuruer aisómen t, puisqu'elle ne sait pas encore positivement bien qu'elle le suppose, que l'JtaKe, du moins une grande partte au centro, est liée se-erètement eontre elle. Gomme il est évident que l'Autriche réalisant son pian n'aurait aucun regard pour vouSi ainsi, permettez-moi de me consacrar avec les moyens qne sont en mon pouvoir, aux-iiitéretsde votre gioire et de votre dynastie, puisque je suis entré dans eette vue. Ne craìgnez pas qu'On vous impose la loi: vous n'aurez qu'à cnoisir des hommes plus adaptés au gouvernement d'un grand état et a doter le pays de quelques institi!tions ; le temps fera le reste. S. A. R. me répondit ces paroles, dont je me souviens à la lettre: - Je ne désire point m'aggrandir aux dépens d'autrui, je suis flattfi de l'opinion qu'on a de moi : peut-étre je la morite et je la meriterai d'avantage, selon les circonstances: seulement, par rapport aux hommes, je vous observe que les Juifs ont chanté hosanna a Jésus-Christ et l'ont ensuite eruoifié. Je prcn-drai mon parti selon les événements. Gependant faités ce que vous croyez, saùs me nommer trop directement - G'est ainsi. que je m'acquittais de mon mandat auprès du Due. La haute politique était, ou devait ètre, un secret entre ini et Misley, et selon les ordres de cernirci je devais disposar les óvénements et ne les taire connattre au Due qu*un peu seulement avan t ieur éxéculiou; néammoìns pour ne pas me tromper je voulus1 le Gonsulter en general sur cette mataère mais il ne me dit rien de positif: moi, je ne pouvais pas partieulariser et je dovais IH Mre-. d'accord avec Misley, qui par son ordre se trouvait à Paris dirigearit où se mélant, toujours de son conseute-ment à toutes les manoeuvres qui devaient ammener un soulèvement en Italie- J'-ai en a cette epoque avec le Due des Iongues conférences qu'il est inutile de Jàcottteàf lei : je''dirai seulement qu'il eraignait beaucoup les me-naces et la vèngeance des Carbonari, qui lavaient juré sa mort, il savait cela parmitement: aussf torsque jé: :tus iitroduit par la première fois en octobre auprès le Duc mon mandat étalt surtont de le sauver des coups doni il était monacò par les sectafres et parttculièrenient par les Bolonais et les Romagnola, Dans ee bui. il m'autorisa à Spènjfoler ciana ;ees- mSmes sectes oe qué.jè ne un gas puisque j'avais d'autres moyens pour connaitre tirate ìeurs intrigaci a ce pmd que je declami à S. -A. R. qu'Elle pouvait 'vfvre lxanqunie saie la M de ma parole et qu'en lons cas le coup aurait perfcé mon seln ttvaiitid'arfiver att'fiifin: et je recus en échange la promesse qne lama elle n'aurait recherche ile noni de qui quo ce soit; sana, quoi jft nettate mmtè ròte. Bour les flfoires polittcfuas j'etais daccord avec le Duo de m'en rapporter à Misley, I* dai par la suite commeat cela me mit